Accueil A la une Côte d’Ivoire, un affrontement fait 5 blessés entre étudiants et gardes pénitentiaires

Côte d’Ivoire, un affrontement fait 5 blessés entre étudiants et gardes pénitentiaires

PARTAGER
Le campus de Bouaké a été le théâtre d'un affrontement, hier/Ph DR

Mercredi soir, à 19h30, un affrontement a opposé les étudiants du campus de Bouaké (centre) et les éléments de la garde pénitentiaire faisant 5 blessés.

Mercredi 28 novembre, vers 19h30, des tirs de feu ont été entendus sur le campus universitaire de la ville de Bouaké (centre) entre étudiants et gardes pénitentiaires, faisant 5 blessés graves du coté étudiants. Selon nos sources, un étudiant du campus a eu une altercation dans un quartier de la ville de Bouaké avec un agent pénitentiaire. Celui-ci mécontent de la conduite de ce dernier, a demandé du renfort de ses collègues gardes pénitentiaires qui se sont rendus sur le campus pour « régler » ce différend.

« Nous avons vu vers 19h30, un renfort des éléments de la garde pénitentiaire venus exfiltrer notre camarade étudiant, après l’altercation qu’il a eue en ville avec un agent pénitentiaire. Ce qui nous a paru bizarre. Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont commencé à tirer à belles réelles sur les étudiants du campus », a expliqué Traoré Karamoko, dit Tk, Secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), joint au téléphone par Credochristi.com, vers 22h45.

A lire aussi: Côte d’Ivoire, la Fesci suspend la grève pour une semaine

« Nous avons 5 étudiants qui ont été grièvement blessés par balles et évacués d’urgence au Centre hospitalier universitaire de Bouaké (Chr) pour y recevoir des soins », a-t-il fait savoir. Précisant, par ailleurs, que le calme est revenu sur le campus, après l’intervention des autorités administratives, de la gendarmerie et de la police.

Face à cette énième violence perpétrée sur les campus universitaires, le Sg du mouvement de Bouaké Tk condamne ce genre d’actes inqualifiables, qui n’honore pas les forces paramilitaires. « Dans les 48h qui suivent, nous allons nous organiser, en Assemblée générale, et arrêter une décision. S’il y a lieu de paralyser les écoles de la région de Gbekê, nous allons le faire de sorte que dorénavant, de telles bavures ne se reproduisent plus sur le campus », a déclaré Traoré Karamoko.

Magloire Madjessou

PARTAGER