La Chaire Unesco : Eau, femmes et pouvoir de décisions » de Côte d’Ivoire a animé, jeudi, à son siège Palmeraie Cocody, une conférence de presse pour le lancement de son projet dénommé : Banque d’amour et de solidarité efficace (Base) ». Les femmes leaders et leurs partenaires souhaitent s’organiser, à travers la Base, pour apporter une solution adéquate face à la grave crise du Coronavirus.
La Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions » en Côte d’Ivoire veut, entre autres, amplifier la chaine de solidarité nationale et internationale face à la situation du Covid-19 ; assister les autorités dans toutes les situations ; subvenir aux besoins vitaux des populations vulnérables ; coordonner les actions avec celles déjà entreprises ; agir comme une structure de veille citoyenne. Tels sont les objectifs définis par le projet la Banque d’amour et de solidarité efficace (Base).
Euphrasie Yao Kouassi, Coordinatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, analyse que la survenue du Covid-19 suppose qu’il y a un problème dans notre pays. On ne doit pas donc rester des spectateurs plutôt agir avec les femmes leaders que compte le Compendium mais aussi avec toutes les femmes du pays. « Nous voulons vous dire que ce sont des initiatives qui vont continuer. Il y a un projet appelé la mutualisation des efforts au niveau international. Tous ces cinq projets forment un appelé la Banque d’amour et de solidarité efficace (Base) », a-t-elle souligné.
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Pour elle, sans amour, il n’y a pas de prochain. « Nous voulons agir ensemble pour créer ce capital humain (…) Nous voulons travailler avec la population à travers la Base pour pouvoir donner des résultats pour une justice sociale », a affirmé l’oratrice. Achevant ses propos, la Conseillère spéciale du président de la République en charge du Genre a, à nouveau exhorté ses sœurs et frères à la prière et au jeûne, autre alternative divine, pour booster la pandémie hors de la planète.
La traçabilité des opérations
Le projet La Base comme le stipule l’un de ses objectifs va permettre également la levée de fonds pour aider les personnes vulnérables identifiées à l’aide de critères prédéfinis. Pascale Gueï-Ecaré, comptable de formation et membre du Compendium, a indiqué que la levée de fonds est un système de gouvernance mis en place pour réduire les risques liés à cette opération. La gestion des fonds publics et des partenaires, selon elle, doit obéir à un système de traçabilité des opérations et de transparence.
L’adhésion à la Base est fixée à 1000 Fcfa et la contribution est fonction de la position sociale de l’individu. Les transferts money de fonds se font auprès des opérateurs mobiles à savoir Orange, Mtn et Moov.
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A son tour, Eugénie Attia, présidente de l’organisation des femmes du Compendium, a expliqué que la nécessité du port du masque ne doit pas être perçue comme une obligation mais un réflexe à avoir dorénavant. Pour lutter contre la maladie à Covid-19, elle a lancé un appel aux jeunes filles ayant une expérience en couture pour la confection de masques. Celles-ci seront organisées en de véritables unités industrielles de masques.
Pierre Grah-Awoyo
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»