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Transition bas carbone : Une cinquantaine de journalistes reçoivent leurs attestations

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Les journalistes avec leurs attestations de fin de formation, Plateau/Ph DR

Du 15 au 17 avril 2025, des journalistes ivoiriens, au nombre de 50 ont été formés sur les techniques et notions sur le changement climatique. Cette formation financée par l’Union européenne en partenariat avec Expertise France, le ministère de l’Environnement, du développement durable et l’Unjci. Ce dernier jour, qu’jeudi, ils ont été encore formés sur le traitement de sujet, le financement du climat et reçu des attestations de formation.

Pendant les 3 jours d’atelier de formation sur le changement climatique, une cinquantaine de journalistes et agents du ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique ont bénéficié des acquis sur le changement climatique. Au terme de ces 3 jours, ces journalistes ont reçu des attestations de formation.

Mais avant, Elvis Gouza, journaliste à Linfodrome.com, et lauréat du prix spécial Ebony sur le changement climatique et environnement en 2023, a instruit les journalistes sur le traitement du sujet. Selon lui, il faut privilégier les sources principales ; à savoir les documents, les communiqués officiels et les personnes ressources. Pour lui, bien que le journaliste ait reçu une information de son collègue ou d’un autre témoin, il souhaite que « celui-ci se rende sur le terrain pour apprécier la véracité des faits ».

il préconise le choix du sujet, qui doit être d’actualité ou peu médiatisé

Dans son exposé, Elvis Gouza a expliqué les démarches pour produire un bon article sur le sujet. D’abord, il préconise le choix du sujet, qui doit être d’actualité ou peu médiatisé et définir un bon angle de traitement.

Les journalistes en formation/Ph Credo

Enfin, Elvis Gouza a invité les journalistes à utiliser les techniques de journalisme de solutions, c’est-à-dire expliquer le problème et les causes ; la présentation d’une réponse au problème, la présentation de résultats générés par la réponse et, en définitive la présentation et l’explication des limites de la réponse, c’est dire le regard critique du journaliste.

Stéphane Yao, formateur, a indiqué que le financement climatique est une notion qui ressemble au financement du climat. Ainsi, nous avons le financement vert, durable etc. Il a souligné, par ailleurs, que le financement climatique provient principalement des pays développés, en conformité avec le principe de responsabilité commune mais différenciée.

Pour l’expert Yao, en novembre 2017, les engagements ont atteint 29,51 milliards de dollars (…) tandis que le montant approuvé est d’environ 16,38 milliards de dollars. Les Etats unis, le Royaume unis et le Japon sont les plus gros financiers sur le climat dans le monde.

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La finance climat dispose d’un large éventail d’instruments ou produits financiers, destinés à financer les actions de luttes contre le changement climatique, a fait savoir Yao. L’apport propre (Equity) et la dette de marché par projet étaient les plus importants instruments financiers utilisés pour canaliser la finance climatique. Ces instruments représentent près de 57% du total des financements en 2015-2016.

Guillaume Vermeulen, chef de projet Transition bas carbone/Ph Credo

« Votre rôle, il est aussi majeur pour que cet écosystème fonctionne parfaitement »

Guillaume Vermeulen, chef de projet de Transition bas carbone, a félicité les journalistes pour leur grand nombre à participer à cette formation. Il a invité les journalistes, en plus de cette formation reçue, de faire de la veille, d’alerter parfois. « Votre rôle, il est aussi majeur pour que cet écosystème fonctionne parfaitement« .

Amédée Assi, Représentant le ministre de l’Environnement et du développement durable, a remercié les journalistes pour leur présence durant ces jour-ci, et a clôt l’atelier, tout « espérant que vous repartez de cet atelier avec de nouvelles inspirations, de connaissances beaucoup plus enrichies sur l’environnement »

Magloire Madjessou

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