Acquitté en mars 2021 par le Cour pénale internationale (Cpi), l’ex président Laurent Gbagbo est rentré dans son pays, le 17 juin, sans la volonté du président Alassane Ouattara comme tente de le faire croire Alpha Blondy, au cours d’une émission sur Rfi, « Couleurs tropicales ».
Le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) dans un communiqué paru, le 5 avril 2025, a fait savoir que l’artiste Alpha Blondy, qui dans une émission aurait dit que le président Laurent Gbagbo est revenu dans son pays par la volonté du président Ouattara.
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Face à ces allégations distillées par Alpha Blondy, le Ppa-Ci s’insurge contre ces propos et appelle à préciser la vraie histoire du retour du président Gbagbo en Côte d’Ivoire. Selon le parti de Gbagbo, le président Ouattara n’a jamais favorisé le retour de l’ex président Gbagbo en Côte d’Ivoire. Bien au contraire, tout a été fait pour l’empêcher.
Pour rappel, le Ppa CI a indiqué que lors du décès de la mère du président Gbagbo, il lui a été empêché par les autorités pour assister aux obsèques.
Aussi, pendant de longues années, les avocats de l’Etat ivoirien ont-ils tout fait pour le maintien de Gbagbo en prison et, enfin le 28 juillet 2020, le président Gbagbo s’est rendu lui-même à l’ambassade de Bruxelles pour l’obtention d’un simple passeport pour un citoyen ordinaire etc.
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Voici autant d’éléments permettant d’évoquer que le président Gbagbo est rentré dans son pays, sans avoir bénéficié des moyens ou d’un accompagnement du chef de l’Etat actuel. Pour le Ppa-CI, avec les élections présidentielles d’octobre 2025, les autorités par une décision empêchant le président Gbagbo d’être candidat à cette élection.
Pourtant, son parti, estime qu’il n’a pas de plan B, mais il persiste et signe, qu’il sera candidat aux prochaines élections présidentielles de 2025.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»