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Economie circulaire, arbres à Abidjan, gaz à effet de serre…Beugré Mambé explique sa vision

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Robert Beugré Mambé, ministre-gouverneur d'Abidjan, présente la vision de son institution/ph Cicg Kouassi

Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, était face à la presse, lundi 16 mai 2022, au Sofitel Hôtel Ivoire Cocody Abidjan. Au cours de ces échanges avec les médias, il a abordé les questions liées au plan climat d’Abidjan, les arbres à Abidjan, les gaz à effet de serre, les transformations attendues…

Le district d’Abidjan, après l’indépendance en 1960, était constitué d’espaces verts jonchant de nombreux quartiers de la ville d’Abidjan. Des années après, ces espaces verts ont disparu dans des quartiers, pour laisser place à des dépotoirs ou habitations sauvages. Une véritable difficulté pour les nombreux Abidjanais, qui ne savent plus où échanger/discuter avec son ami ou conjoint les soirs.

« Nous avons fait une étude pour verdir à Abidjan. Bientôt, avec l’aide de la Banque de développement africain (Bad), vous allez voir que toutes les rues d’Abidjan seront couvertes de beaucoup d’espaces verts et surtout un planting d’arbres de plus 100 000 arbres que nous allons planter à Abidjan », a déclaré le ministre-gouverneur Beugré Mambé.

A l’en croire, l’aménagement de ces carrefours verts va consister à ce que ces arbres soient des consommateurs de gaz carboniques…

Il a aussi indiqué travailler avec un organisme pour l’aménagement de 35 carrefours au sein de la ville, afin de les rendre verts. A l’en croire, l’aménagement de ces carrefours verts va consister à ce que ces arbres soient des consommateurs de gaz carboniques, pour éviter que ceux-ci aillent déranger l’atmosphère et polluer la ville d’Abidjan.

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Définissant la problématique de l’économie circulaire, il a dit que rien dans la vie ne meurt mais plutôt tout se transforme. Pour lui, c’est une économie qui permet de stabiliser la consommation, de l’améliorer et de faire en sorte qu’on impacte le moins possible sur l’environnement de façon générale. L’économie circulaire, dit-il, est de faire en sorte qu’on est pas d’attaques contre l’environnement.

« Si demain, toutes les collectivités ivoiriennes décident de se consacrer à l’économie circulaire, je puis vous garantir que dans toutes nos collectivités, il y aura un minimum d’industries pour donner du travail aux jeunes et aux femmes. Les ordures qui sortent de nos ménages sont, en réalité, des matières premières (…). Les ordures sont de l’or qui durs, parce que si vous réutilisez ces ordures pour les transformer, vous avez une industrie en permanence », assure-t-il.

Au niveau du district d’Abidjan, le ministre gouverneur a souligné comment son institution compte la mettre application. La consolidation des capacités opérationnelles financée par l’Agence française de développement ; le site pilote d’Abobo (pépinière) pour la valorisation des bio déchets ; la création d’un potentiel de boucle local sur la ressource en eau, une sorte d’expérimentation de récolte des eaux de pluies et en milieu scolaire, la prise de conscience des élèves sur l’économie circulaire.

 Magloire Madjessou

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