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Education nationale : Le Synepplaci menace de boycotter les examens

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Camara Oumar, Sg du Synepplaci/Ph Credo

A l’issue de leur assemblée générale tenue le 28 mai 2022 à Treichville, les membres du Syndicat national des enseignants du privé laïc ont menacé d’observer une grève qui sera marquée par le boycott des examens de fin d’année. 

Les membres du syndicat national des enseignants et les personnels non enseignants des établissements du privé laïc de Côte d’Ivoire (Synepplaci) ont menacé de rentrer, bientôt, en grève si une suite favorable n’est pas donnée à leurs revendications.

Ils ont crié leur ras-le-bol face à la situation qu’ils vivent, le 28 mai 2022, lors d’une assemblée générale organisée à leur siège à Treichville. Au cours de cette rencontre, ils ont promis déposer un préavis de grève à leur ministre de tutelle en vue de privilégier le dialogue. Mais en cas d’échec des négociations, le syndicat observera une grève illimitée, à compter du 10 juin 2022, avec pour corollaire le boycott des examens de fin d’année.

Les membres du Synepplaci compte boycotter ces examens de fin d’année par la rétention des notes, la non-participation des enseignants du privé laïc aux différents examens de fin d’année scolaire. La fermeture des centres d’examens dans les établissements scolaires publics comme privés laïcs, fait également partie de leur plan.

le syndicat observera une grève illimitée, à compter du 10 juin 2022, avec pour corollaire le boycott des examens de fin d’année

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Ces enseignants et personnels du privé laïc veulent exprimer leur colère pour plusieurs revendications dont le paiement de l’aide Covid-19, le remboursement de la somme de la spéciale dévaluation qui s’élève à plus de 219 millions de F Cfa, le retour au nouveau barème des salaires etc.

En ce qui concerne le paiement de l’aide Covid-19, le Secrétaire général national, Camara Oumar, a fait remarquer que tous les 12 000 enseignants et autres personnels du privé laïc concernés n’ont pas encore reçu cette manne de l’Etat. Pour ce qui est des salaires, il a condamné le fait que les enseignants sont payés selon le barème des salaires de 1994 au lieu de celui de 2002 qui valorise la rémunération de ces travailleurs.

Au cours de cette rencontre, le secrétaire général national qui a regretté que l’Etat n’accorde pas d’importance à leur secteur d’activités, a appelé les enseignants et les personnels du privé laïc à plus de solidarité dans la lutte. Il espère qu’avec leurs actions sur le terrain, les autorités étatiques, dont le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, se soucieront un peu de leurs situations.

 Aka Ahoussi

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