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Plume anti-tabac : « ce prix reçu est un appel à ne pas baisser les bras, à continuer à travailler… », dixit Faustin Ehouman, journaliste à Fraternité Matin

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Faustin Ehouman, Super prix Pierre Demba de la Plume anti-tabac/Ph Credo

Au cours de la remise des prix aux nominés du concours Plume anti-tabac, du jeudi 4 juin 2024, Faustin Ehouman a été désigné meilleur journaliste de la presse écrite et Super prix du ministre Pierre Demba Plume anti-tabac. Voici l’intégralité de son intervention.

« Je remercie Pierre N’Gou Demba, ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, qui m’a remis mon trophée. Merci pour votre appui et engagement. Nous sommes dans une étape, notre pays et le monde, où des défis de la lutte anti-tabac a atteint des proportions très élevées, si on veut perpétuer l’avenir des jeunes, c’est-à-dire nous les jeunes générations avenir. Il faut s’engager sans faille, dans la lutte contre le tabac, et votre présence, ici, est un honneur.

Nous sommes conscients de notre rôle dans la société…

Je dis merci au Programme national de lutte contre le tabagisme et au réseau des journalistes, qui est dirigé par Dimitri Agoutsi. Je vous dis merci pour cette lucarne que vous offrez aux journalistes pour nous exprimer. Nous sommes conscients de notre rôle dans la société, ce genre de lucarne, d’initiatives, qui viennent nous encourager à continuer ce que nous faisons.

Les membres du jury sont nos aînés, nos papas. Personnellement, quand j’avais 9 ans dans le journalisme, j’ai été formé par le journaliste émérite Zio Moussa sur les questions de grands genres journalistiques. Je me souviens très bien des mots qu’il avait prononcés. Tout le monde le sait, Zio Moussa est un exemple dans la presse, aujourd’hui. C’est à ce type de personnes que nous voulions ressembler, en tant que jeune journaliste, nous avons besoin de modèles. Monsieur Zio Moussa est un modèle.

j’ai été formé par le journaliste émérite Zio Moussa sur les questions de grands genres journalistiques

Il n’est pas le seul, il y aussi la grande sœur Marcelle Aka, qui fut Ebony. Je me souviens, en 2022, elle m’a encouragée à travailler, parce qu’elle croyait beaucoup en moi. Cette dernière me l’a dit : Faustin, je te lis beaucoup, et je pense que tu peux faire grande chose ; tu peux contribuer à ton niveau à améliorer les conditions de vie des populations. C’est la finalité du travail du journaliste.

En tant que journaliste, nous constituons un pouvoir. J’aimerai dire merci à tous les membres du jury, monsieur Macaire Etty, qui faisait des contributions sur les livres dans le journal pro-gouvernemental, Fraternité Matin. Et également à tous les membres dont j’ai omis les noms, je leur dis encore merci. Merci au public et merci à ceux et celles présents pour cette cérémonie.

Je tiens à vous dire que le prix reçu est un appel à ne pas baisser les bras…

Je tiens à vous dire que le prix reçu est un appel à ne pas baisser les bras, à continuer à travailler parce que les défis de la lutte sont encore là, plus forts. Au même moment, où les dispositifs de lutte se mettent en place, ceux qui détruisent la vie de nos jeunes, continuent eux aussi d’envisager, de réfléchir des voies et moyens de continuer à engranger leur richesse. En tant que journaliste, tous les confrères doivent être engagés, et nous sommes bien partis pour le faire, afin d’assurer cette mission de veille de conscience et de 4è pouvoir. Merci beaucoup à tout le monde ! »

Recueillis par M. Madjessou

Encadré

Ehouman, son heure de gloire a sonné !

Désormais, son nom est dans les archives de la presse ivoirienne, Faustin Ehouman. Brillant jeune journaliste fait pâlir de joie et d’allégresse, depuis cette année 2024. Il a eu un parcours journalistique presque étonnant mais fantastique, qui émeut la corporation. Pourtant, l’an dernier, il gagné un seul prix sectoriel à Ebony 2022.

Il part avec son bâton de pèlerin à la recherche d’un ou des prix

Mais, devant ce seul prix obtenu, pas découragé, s’engage à plus de travail. Il prend son bâton de pèlerin à la recherche d’un ou des prix. Fouille, furète pour des sujets pertinents, originaux avec une manière de les captiver… le jury. Cette fois, c’est la bonne nouvelle qu’il apporte aux « brebis », sa rédaction qu’est Fraternité Matin et à la Côte d’Ivoire toute entière.

Le samedi 27 avril 2024, sur le toit de Yamoussoukro, le jury dirigé par Samba Koné le désigne éloquemment comme meilleur journaliste pour les productions enquête et interview. Dans la foulée, il est à nouveau appelé, sur le podium pour un autre grand prix, meilleur journalise de la presse écrite, donc Ebony 2023. Tonnerre d’applaudissements dans la salle ! Quelle joie immense qui se dégageait des visages et salle archicomble.

Dans les échanges entre confrères et consœurs, l’on pensait qu’il serait Ebony, mais que non…Transfiguré par Ly Aimé de la radio Côte d’Ivoire, qui a eu plus de points que lui. Alors que les autres années, et de façon traditionnelle, celui qui obtient le prix de la meilleure enquête, devient d’office Ebony…Les données ont changé…certainement avec un jury, qui lui aussi a changé les choses désormais. Il faut s’y conformer, peut-être avec.

Le prix du meilleur journaliste presse écrite et le Super prix du ministre Pierre Demba, avec une somme de 2 millions de francs Cfa

Pendant ce temps, il a participé au concours plume anti-tabac de l’année dernière. Là encore, le jury présidé par Zio Moussa le désigne comme étant le meilleur des meilleurs parmi plus de 2000 candidatures enregistrées. Mais, à cette distinction, il reçoit aussi deux super prix : Le prix du meilleur journaliste presse écrite et le Super prix du ministre Pierre Demba, avec une somme de 2 millions de francs Cfa. Ehouman a vraiment conquis le cœur des aînés journalistes et la corporation par son travail de qualité et de sujets pertinents, qu’il traite, avec déontologie et éthique.

Cette année 2024, ce fut une grande année de gloire pour celui, qui craint Dieu, à toute épreuve. 2024 a été une année de gloire, sans pareil. Avec ces différentes distinctions glanées, Ehouman, comme, il le disait dans son discours de remerciement, le vendredi 7 juin, ne baissera pas les bras et continuera de travailler pour avoir, sans doute, le saint graal en 2025. Car, c’est le seul sésame lui restant, après avoir obtenu des prix et non de moindres pour son travail éloquent et remarquable, en cette année.

Magloire Madjessou

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