A l’occasion de la Fête de l’Europe, qui a eu lieu, jeudi 15 mai 2025, à la Bibliothèque nationale d’Abidjan Plateau, la Délégation de l’Union européenne, ambassadeurs et des ministres y ont pris part à cette rencontre. La Représentante de l’UE, Francesca Di Mauro, a déclaré qu’il faudrait que tous soient candidats pour la présidentielle d’octobre 2025.
En octobre 2025, les Ivoiriens iront choisir en toute tranquillité leur président de la République. Depuis lors, ces élections cristallisent le climat socio-politique en Côte d’Ivoire.
A l’occasion de la fête de l’Europe tenue à Abidjan Plateau, l’ambassadrice de l’Union européenne, Francesca Di Mauro, est revenue sur ces élections présidentielles.
« Et 2025 est bien sûr une année cruciale pour la Côte d’Ivoire, avec l’élection présidentielle d’octobre. Comme tous les Ivoiriens, le souhait de l’UE est de voir des élections apaisées et crédibles, auxquelles toutes les forces politiques se sentent libres de participer, où les électeurs ressentent cette même liberté, sans crainte de violence quelconque », a-t-elle déclaré.
Comme tous les Ivoiriens, le souhait de l’UE est de voir des élections apaisées et crédibles, auxquelles toutes les forces politiques se sentent libres de participer…
Selon elle, le gouvernement et tous les partis politiques ont une responsabilité première dans ce sens. La contribution de l’Union européenne est de voir des « élections sans gban gban », dit-elle, et compte contribuer à hauteur de 8 millions d’euros, afin de sensibiliser les citoyens sur ce processus, former les médias contre les risques de désinformation, soutenir les mécanismes nationaux d’alerte précoce, promouvoir le respect des droits de l’homme lors du scrutin et déployer des observateurs domestiques de la société civile.
Enfin, la Représentante de l’Union européenne en Côte d’Ivoire souhaite que la candidate à cette élection présidentielle soit « la cohésion sociale ».
Magloire Madjessou
madjessoum@yahoo.fr
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»