Lors de son meeting animé le 7 juin 2025, à Petit Bassam (Port-Bouet), Laurent Gbagbo, président du Ppa-Ci, a affiché sa détermination à se battre pour obtenir la réinscription de son nom sur la liste électorale.
A la suite de la radiation de son nom de la liste électorale, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a décidé de bander les muscles face au pouvoir.
Lors du meeting qu’il a animé au stade de Petit Bassam (Port-Bouet), il a martelé » comme ils veulent qu’on se batte. On va se battre. (…) Je vais me battre pour mon honneur et pour la Côte d’Ivoire », a-t-il dit, avec fermeté. Avant d’ajouter d’une voix grave, » moi Gbagbo, personne ne peut m’inquiéter désormais ».
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« attention, vous êtes en train d’aller trop loin. Trop c’est trop »
L’ex-prisonnier de La Haye a fait savoir qu’il sait recevoir des coups, mais il sait en donner. C’est la raison pour laquelle il a mis en garde le pouvoir, en leur disant, avec insistance, » attention, vous êtes en train d’aller trop loin. Trop c’est trop ».
» soyez prêts pour la bataille. A un moment, il faudra envahir toutes les rues d’Abidjan ».
Le président du Ppa-Ci juge inacceptable que lui, » un fils de ce pays » soit retiré de la liste électorale, alors que le président Alassane Ouattara qui veut briguer un 4e mandat y figure ». C’est pour mener la bataille de sa réinscription sur ladite liste, l’ancien président a demandé à ses militants, » soyez prêts pour la bataille. A un moment, il faudra envahir toutes les rues d’Abidjan ».
Laurent Gbagbo n’a pas manqué de dénoncer la cherté de la vie, la situation des prisonniers d’opinion, etc.
Aka Ahoussi











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»