Samedi 25 octobre 2025, les Ivoiriens se sont rendus aux urnes pour élire le président de la République. Pendant cette élection, des observateurs étrangers et Ong des droits de l’homme ont sillonné le pays pour superviser les élections présidentielles. Usa Alumni exchange program – Côte d’Ivoire (Usaep-ci) a animé un point de presse à Abidjan-Plateau, dimanche 26 octobre 2025, sur le déroulement et des incidents du scrutin présidentiel.
Le scrutin présidentiel du 25 octobre 2025 s’est globalement déroulé de manière satisfaisante, a indiqué Malika Kamara, présidente de l’Usaep-CI, malgré des incidents localisés. L’association a déployé pendant ces élections 72 observateurs dans 50 localités, réparties dans les 10 régions et les 2 districts autonomes, couvrant ainsi les principales zones du territoire ivoirien.
Les villes visitées par l’association, lors de son observation sur le terrain, il y a Yopougon, Abobo, Koumassi, Treichville, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Ferkessédougou, Odienné, Daloa, Boundiali, Aboisso, Agboville etc.
Selon l’Usaep-CI, 72 lieux observés en milieu urbain couvrant 1 008 bureaux de vote soit 4 % de l’ensemble des bureaux de vote et 46,8 % ont ouvert à l’heure légale à 8h, soit 53,2 % avec des retards.
Des bureaux de vote ont été délocalisés, fait-elle remarquer, à Gagnoa et Yamoussoukro
Abordant le volet du déroulement du scrutin, cette association a remarqué un calme dans certaines régions, et quelques incidents localisés. Des bureaux de vote ont été délocalisés, fait-elle remarquer, à Gagnoa et Yamoussoukro. L’usage de gaz lacrymogènes à Koumoudji (Sassandra-Marahoué) ; refus d’accueil de la Cei dans certains villages (Babré, Mahidio) ; accès refusé aux observateurs dans certains bureaux.
Les causes selon l’Usaep-CI s’explique par le non-déploiement du matériel électoral à temps ; l’absence de personnel de la Cei ; l’insuffisance de salles pour des bureaux de vote et le dysfonctionnement des tablettes.
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L’Association a observé une participation effective des femmes et des jeunes conformément à son engagement pour l’égalité des chances et la promotion du genre. Avec ce scrutin, il y a eu des incidents dans le centre-ouest, l’est, le centre et le Grand Abidjan.
l’association a fait des recommandations au gouvernement, à la Cei, aux acteurs politiques
Par ailleurs, l’association a fait des recommandations au gouvernement, à la Cei, aux acteurs politiques. Pour elle, il faut consolider le cadre institutionnel pour des scrutins sans violence et renforcer la sécurité des citoyens.
Concernant la Commission en charge des élections, elle a proposé de prévoir des suppléants pour pallier les défaillances ; d’améliorer la disponibilité du matériel électoral etc. Pour les hommes politiques, elle a recommandé ces préoccupations suivantes, à savoir s’abstenir de toute violence ; privilégier le dialogue et la concertation ; recourir aux voies légales en cas de contestations ; former correctement leurs représentants et assurer leur présence dans tous les bureaux.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»