La fondatrice présidente d’Africa web festival et membre de jury ont co-animé une conférence de presse, jeudi 14 novembre, sur la 5è édition du web et numérique.
Le rendez-vous annuel des créateurs, professionnels du web et du numérique de la 5è édition d’Africa web festival (Awf) débute les 29, 30 novembre et 1er décembre prochain, au Palais de la culture de Treichville, à Abidjan. Pour les organisateurs du web, une place de choix est accordée cette année à la prévention et la gestion des conflits. Ils estiment qu’à travers le thème de l’édition « Consolider la paix en Afrique par l’innovation et l’entrepreneuriat », les solutions innovantes et technologiques pourraient contribuer à consolider la paix dans le monde, à travers des ateliers et panel, sur l’entrepreneuriat social et la pérennisation de la paix.
« A chaque édition, Awf traite des sujets répondants à des enjeux importants pour l’Afrique ainsi que le monde entier. Parler, vivre, consolider la paix est primordiale », a affirmé la présidente fondatrice d’Africa web festival, Mariam Sy Diawara, au cours de la conférence de presse. « Le numérique doit être au service de la paix, du mieux vivre ensemble. C’est la préoccupation du service éditorial de cette édition 2018 », a-t-elle estimé.
Dr Jean Baptiste Boni Assié, membre de jury du concours, a interpellé le pouvoir exécutif à consolider les institutions du pays, à veiller à l’alternance politique. Non sans occulter également la réalisation, entre autres, de l’eau potable, de l’autosuffisance alimentaire…qui passent inéluctablement par une véritable paix sociale.
Parlant du concours, Dr Boni Assié a souligné que le gagnant du concours vidéo percevra 650.000 FCfa, une semaine de séjour en France. Cette année, fait remarquer le jury, les lauréats seront dans une villa et bénéficieront d’un accompagnement des formateurs. Cet évènement du web et du numérique va rendre hommage à Daouda Thiam, qui fut un brillant intellectuel ivoirien et dont les valeurs d’excellence et d’intégrité « devront inspirer des milliers de jeunes africains. »
Magloire Madjessou