La Côte d’Ivoire, en moins de 5 jours, perd des personnalités politiques importantes. Vendredi dernier, c’était le père du Sursaut national, Laurent Dona Fologo, décédé du Covid-19, et aujourd’hui, c’est l’ex président de la Cour suprême Tia Koné, qui quitte les siens.
Hélas, la Côte d’Ivoire est à nouveau en deuil. En moins d’une semaine, elle perd des hommes politiques qui ont servi dignement leur pays, en défendant des valeurs de la République. Tia Koné, ancien président de la Cour suprême de juillet 2000 et avril 2011, est décédé, apprend-on dans un post sur Facebook du président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) de El Hadj Albert Mabri Toikeuse.
« J’ai appris avec beaucoup de tristesse les décès du président Tia Koné et de Madame Solange Woi Messé. Puisse Dieu accepter leur âme et consoler leur famille », écrit le président de l’Udpci, Albert Mabri Toikeuse.
A la mort du président Robert Gueï, l’ancien président de la Cour suprême avait rejoint les rangs du parti fondé par lui. Dans ce parti, il n’a pas duré. Il a dû quitter pour convenances personnelles pour aller créer lui-même son propre parti politique, l’Union pour la défense républicaine (Udr), né le 28 avril 2018.
Ce parti crée par ce magistrat hors hiérarchie n’a pas également fait long feu auprès des autres partis politiques de l’opposition. Son parti politique en enregistrait plus de 38 000 membres et comptait aussi présenter la candidature du parti aux élections de 2020. Et ce, en fonction de l’implantation du parti sur l’échiquier politique ivoirien.
Tia Koné, lors des élections de 2000, a été le tout puissant homme, qui a fait éliminer beaucoup d’Ivoiriens à la course présidentielle.
Céline Djidjé