Accueil A la une Cambriolage au tribunal de Bouaké : ce que les quidams ont emporté

Cambriolage au tribunal de Bouaké : ce que les quidams ont emporté

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Le tribunal de première instance de Bouaké pris pour cible par des quidams/Ph DR

Le tribunal de première instance de Bouaké a été visité par des quidams pas encore identifiés dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 juillet 2021, après ceux de Korhogo et de Daloa.

Après l’évasion spectaculaire du prisonnier en audition le mois dernier, le tribunal de première instance de Bouaké a été victime de cambriolage dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 juillet 2021. Etant sur les lieux dans la matinée pour constater les faits, la police scientifique a diligenté une enquête pour cette infraction. Mais le personnel était à son poste mais affichait une mine triste et grave. Selon une source policière, une somme importante a été volée, des documents et matériels emportés avec eux dans le bureau du Procureur.

Selon une source sécuritaire sur place que nous avons interrogé, elle explique les faits de cette nuit terrible.  « Oui, il y a eu cambriolage mais nous ne savons pas comment cela a pu bien se passer comme si s’était par magie », a raconté notre interlocuteur. Après lui, Aka Y. venu retirer un document administratif est sous le choc et très remonté : « Nous ne sommes plus en sécurité. Il y a eu évasion et aujourd’hui cambriolage mais où allons-nous ? Nos forces de l’ordre postées ici servent à quoi ? Quelque chose doit être fait avant que le pire n’arrive », a-t-il souligné.

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Selon une autre source sécuritaire, se sont les scellés qui ont été la cible des voleurs et ceux-ci sont, en effet, un dispositif garantissant l’intégrité d’objets saisis lors d’une enquête judiciaire. Ainsi, après le passage des enquêteurs, le service dans cette institution judicaire a repris. Beaucoup de demandeurs de papiers y étaient cet après-midi au tribunal de Bouaké. Indiquons que cette même scène s’est produite au tribunal de première instance de Korhogo et à la section détachée de Katiola. Nous y reviendrons.

Eliezer de Kokrenou, Correspondant régional

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