La Conférence épiscopale du Burkina-Niger a fait une déclaration, jeudi 27 janvier 2022, demandant à la junte militaire de garantir la sécurité et l’intégrité des personnes détenues.
Lundi 24 janvier 2022, le pays des Hommes intègres a connu des mutineries, qui se sont muées, finalement, à un coup d’état contre le président Roch Marc Christian Kaboré. La junte militaire membre du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration du Burkina Faso multiplie des rencontres avec les forces vives de la Nation, depuis mercredi 26 janvier, à l’effet d’expliquer la situation de coup d’état perpétré par les hommes du Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
« De tels changements, brusques et non constitutionnels, ne vont pas sans poser de problème. Si le défi sécuritaire est le premier qui a motivé ces évènements, d’autres demandent encore à être relevés, notamment le retour des personnes déplacées chez elles, la réconciliation nationale, les défis économiques, tant d’autres qui nécessitent la participation de tous », a noté la Conférence épiscopale du Burkina-Niger.
Face à cette situation délétère que vit le pays, et avec la détention du chef de l’Etat Kaboré, les membres du gouvernement et d’autres personnalités, le président de la Conférence épiscopale du Burkina-Niger, Mgr Laurent Dabiré, invite les nouvelles autorités Burkinabè « à garantir les personnes interpellées leur sécurité, leur intégrité physique, leur dignité ».
Enfin, les évêques Burkinabè demandent à leurs compatriotes de rester en prière, afin que Dieu les éclaire à une sortie de crise définitive et une paix durable.
Céline Djidjé