Au cours de la conférence de presse d’avant match tenue à Bouaké, vendredi 2 février 2024, les deux entraîneurs des équipes ont parlé du derby de demain, au stade la Paix Bouaké.
En présence de la presse, les deux sélectionneurs ont abordé la performance et la technicité de leurs équipes, pour le match de samedi. L’entraîneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, Emerse Faé, a donné ses impressions sur la performance de l’équipe qui va affronter la Côte d’Ivoire.
« Cette équipe s’est jouée au foot et nous allons nous préparer pour se qualifier pour la demi-finale. Je suis un jeune entraîneur, qui vit avec le groupe et le connaît. On va s’apprêter pour affronter cette équipe », a-t-il confié, avant de poursuivre, « on a eu aucun blessé et Haller sera sélectionné pour le match de demain, samedi. On va rester solidaire et humble. On vient de très loin et je connais le contexte de la compétition et on joue une Can. Aujourd’hui, l’objectif, c’est de soulever cette coupe, mais il ne faudrait pas brûler les étapes », a rassuré le coach de l’équipe de la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, l’objectif, c’est de soulever cette coupe, mais il ne faudrait pas brûler les étapes
Parlant du public ivoirien, il a dit que celui-ci leur donne la force de les supporter. « Quand nous voyons notre public, en force en train de crier, ça nous donne la force et nous en avons besoin. Nous souhaitons que le match soit fair-play », a-t-il esperé
Le coach de l’équipe du Mali, Éric Sékou Chelle, a fait savoir qu’ils feront tout pour avancer. « On est soudé, on fera tout pour avancer. Je prends beaucoup de plaisir à entraîner cette nation et c’est un match auquel je prends beaucoup plaisir parce que nous sommes des pays frères et ça ne m’empêche pas de perdre l’objectif. S’il y’a un grand coup à le faire, on va le faire mais on n’ait pas favori dans ce match, qui a un parfum particulier », a affirmé le premier responsable de l’équipe du Mali, qui entraîne cette équipe depuis 2014.
Pour ce match contre les Eléphants de Côte d’Ivoire, selon le coach du Mali, il y a des joueurs qui veillent écrire leurs noms dans l’histoire du football malien. Il a remercié les autorités ivoiriennes pour cette belle organisation.
Eliezer Kekrenou, Correspondant régional