Pour renforcer la coopération entre les villes de Bouaké et de Ziguinchor (Sénégal), une rue a été baptisée « Ziguinchor » dans la capitale du Gbékè. Dans le cadre du renforcement de l’amitié entre la ville de Bouaké et de Ziguinchor, une cérémonie a eu lieu, vendredi 6 août 2021.
Pour prôner le vivre ensemble et l’intégration africaine entre la ville de Bouaké et Ziguinchor suite à la signature de coopération du jumelage sud-sud le 4 septembre 2018 au Sénégal pour le renforcement et le brassage socioculturel. Ainsi, une rue de 2,3 km au quartier Dougouba précisément au niveau de la gare de M’Bahiakro a été baptisée » rue Ziguinchor » en présence des populations, des autorités administratives et forces de sécurité.
Le premier magistrat de la commune de Bouaké, Nicolas Djibo, a précisé que cette initiative va permettre aux deux pays de renforcer leurs développements. « Bouaké et Ziguinchor font parties des villes secondaires du réseau des villes de l’Uemoa. J’en suis le président et Abdoulaye Baldé est l’un de mes vice-présidents. Cette relation se concrétise aujourd’hui à travers l’inauguration de cette voie, de cette rue baptisée » Ziguinchor « . Cela permet de connecter deux peuples, deux pays et deux villes. Vous savez vous-même l’importance du développement de nos régions. Les échanges vont se faire sur l’homme. Nous avons des spécificités culturelles que nous allons échanger, nous allons également développer l’économie », a-t-il signifié.
Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor, s’est réjoui de voir une rue porter le Ziguinchor dans la grande ville de Bouaké. « Nous disons merci au maire Nicolas Djibo pour l’avenue qu’il donne à notre ville. Cela montre un tournent décisif dans la relation que nous avons décidé de bâtir depuis 2018. Nous partageons beaucoup de similarités avec la ville de Bouaké. Beaucoup de raisons pour coopérer dans plusieurs domaines à savoir : universitaire, économie, agricole, sport, art et la pêche », a indiqué Abdoulaye Baldé.
En effet, Ziguinchor est une ville située au sud du Sénégal ayant pratiquement les histoires, les mêmes traversées politiques, culturelles que la ville de Bouaké.
Par ailleurs, le Pco Diaby Aboubacar, 5è adjoint au maire de Bouaké et Ankoun Kouadio, Sg de préfecture, représentant le préfet de région Tuo Fozié se sont réjouis de cette initiative qui valorise l’intégration sous-régionale, le brassage socio-culturel, économique pour le développement durable en Afrique.
Eliezer Kokrenou, Correspondant régional
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»