La Côte d’Ivoire a pesé la balance à son niveau pour obtenir des partenariats économiques au cours du sommet Chine-Afrique tenu du 3 au 4 septembre, à Pékin, pour amorcer son développement.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est rentré de son voyage de l’Empire du milieu, mercredi 5 août, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Il participait au 3è Forum Sino Afrique qui a réuni 53 pays d’Afrique, pour aborder les questions de coopérations et développements de l’Afrique.
Une bonne moisson pour le pays, qui veut impulser son développement, à travers des secteurs importants. La Côte d’Ivoire présente à ce sommet a fait l’état de lieux de son développement économique et infrastructurel amorcé depuis l’indépendance, en1960. Ainsi, 18 accords de partenariats économiques ont été signés avec la Chine, considérée comme étant la première puissance économique mondiale, qui attendrait 26.800 milliards de dollars de richesse nationale, en 2019.
Parmi ces accords signés, il y a entre autres, la construction d’une centrale thermique à San Pedro ; la création d’un port sec à Ferkessédougou (nord) ; l’extension de l’aéroport international d’Abidjan ; l’accès à l’éducation pour les populations rurales ; fourniture d’eau potable ; augmentation d’électricité et fournitures ; réalisation de parcs industriels à Abidjan et Bouaké (centre).
Autant d’accords de partenariats signés avec le géant chinois dans le but d’amorcer l’émergence du pays à l’horizon 2020. Ces 18 accords de partenariats sont estimés à 1900 milliards de francs.
« Pour la période 2012-2016, la Chine a investi en Côte d’Ivoire un peu plus de 2,600 milliards de dollars. Lorsque l’on ajoute les 2,400 milliards, pendant mon mandat, elle aura investi au total 6 milliards de FCfa », a annoncé le chef de l’Etat.
Cette visite de la Côte d’Ivoire à la Chine dans le cadre du réchauffement de la coopération remonte, il y a maintenant 35 ans. Un pari qu’a mis à son actif Ouattara pour booster l’économie et envisager le repositionnement du pays dans le concert des nations développées.
Céline Djidjé
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»