Intervenant à l’émission Et Si… de la Tv5 monde Afrique, Adama Bictogo, Secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a martelé, dimanche 19 juillet 2020, que le vice-président Daniel Kablan Duncan et l’ex ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, n’ont aucune influence politique en Côte d’Ivoire.
Daniel Kablan Duncan, ex vice-président de la République de Côte d’Ivoire et Marcel Amon Tanoh, ex ministre démissionnaire du gouvernement Amadou Gon Coulibaly, ont quitté l’équipe pour des raisons personnelles. Le premier pour « convenances personnelles » et le second pour n’avoir pas accepté la désignation du candidat du Rhdp pour la présidentielle, Amadou Gon Coulibaly.
Avec le départ de Daniel Kablan Duncan du gouvernement, pour les observateurs politiques, il y a une division au sein du Rhdp. « Ce sont des personnalités, qui à la vérité n’influencent pas du tout le Rhdp. Je pourrai vous les citer, nommément, parce que par nature, je dis les choses telles qu’elles sont. Le dernier en date qui part, le vice-président Daniel Kablan Duncan, c’est vrai, nous avons du respect pour l’homme, le grand serviteur de l’Etat. Il était vice-président au plan institutionnel, mais au plan politique, il n’avait aucune influence sur le Rhdp. Vous savez cette machine qui est le Rhdp, c’est un parcours de longue date. Donc la notoriété politique du vice-président n’influence pas le Rhdp. Il en est de même du ministre des Affaires étrangères, Amon Tano, qui sont certes des personnalités au plan institutionnel mais qui n’avaient aucune influence politique », a clarifié Adama Bictogo, Secrétaire exécutif du Rhdp.
Pour Bictogo, les départs de ces personnalités n’ont créé aucune saignée, ni remis en cause les fondamentaux du parti.
Parlant de Mabri Toikeuse Albert, ex allié du Rhdp et président de l’Udpci, qui a démissionné de son poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le mois dernier. Pour le député d’Agboville, il estime qu’ « étant un élu, qui représente 1% de l’électorat.»
Magloire Madjessou