L’ex ministre Euphrasie Kouassi Yao est peinée par la disparition d’Amadou Gon Coulibaly. Elle retient deux leçons de cet homme d’Etat : l’amour et la vie.
Le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, du à une crise cardiaque, mercredi 8 juillet 2020, à Abidjan, afflige profondément tous les enfants du pays. Parmi lesquels l’ex ministre Euphrasie Kouassi Yao et Conseillère spéciale du président de la République en charge du Genre et développement, qui « a appris, avec beaucoup de tristesse, le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly ». Par ailleurs, elle présente ses condoléances à sa famille biologique, politique, au président de la République, Alassane Ouattara et à toute la nation ivoirienne.
Revenu de Paris (France) après un contrôle médical de deux mois, le jeudi 2 juillet, à Abidjan, Amadou Gon Coulibaly a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le couple présidentiel, les membres du gouvernement et une forte population ivoirienne. Que de joie et d’émotions entre les deux hommes d’Etat, qui se connaissent depuis trente ans.
A lire aussi: Décès du Premier ministre ivoirien, ce mercredi, Alassane Ouattara : « La Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse »
Euphrasie Kouassi Yao, titulaire de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » en Côte d’Ivoire a été impressionnée par les paroles du Premier ministre, à l’aéroport. Pour elle, « deux grands enseignements sont à tirer de son discours à l’aéroport d’Abidjan ».
« Vous avez prôné l’amour comme l’illustre cette phrase : « Président, je vous aime ! ». Oui, cher grand frère, tu as tout dit l’amour est au-dessus de tout (…) Vous avez également célébré la vie à travers cette phrase pleine de sens ce même jour : Il y a un sens quand-même à la vie », a retenu la ministre Euphrasie Yao.
La Côte d’Ivoire pleure ce digne fils de la République. Avec ce testament plein de sens légué aux Ivoiriens et surtout à la classe politique, pour l’experte en Genre et plus que convaincue « la Côte d’Ivoire célébrera chaque jour davantage l’amour et la vie.»
Sa prière ultime, que Dieu l’accepte dans son paradis céleste, protège tous les membres de sa famille et tous les Ivoiriens.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»