Côte d’Ivoire, le diabète emporte l’artiste Larry Cheick

La mort de Larry Cheick assombrit la Côte d’Ivoire et le monde des artistes. Artiste très engagé. Décédé ce vendredi 5 juillet 2019, suite à une longue maladie (diabète), qui a vu une de ses jambes amputées. Pourtant, il y croyait. Comme il le dit avec  justesse dans tous ses chants.

L’artiste musicien ivoirien reggae, Seydou Diabaté alias Larry Cheick est décédé, après une longue maladie (diabète) au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody. Il avait rechuté de cette maladie qui l’a donc conduit, il y a quelques jours dans cet hôpital public. Selon le confrère de Linfodrome, et rapportant les propos de Guy Mimi, il était sorti de la période d’inconscience et commençait à avoir des réflexes.

« Ce matin, on nous avait demandé du sang. C’est alors que nous étions dans les courses pour l’achat des proches de sang qu’il a rendu l’âme », confirme Guy Mimi. Dans cette difficile épreuve qu’il traversait depuis au moins dix ans, où il avait été amputé, en septembre 2016, grâce à la star reggae Alpha Bolndy. L’artiste engagé ne démordait pas. Il avait foi et croyait en sa guérison. Le diabète avait commencé à ronger l’autre jambe.

La médecine avait diagnostiqué qu’il fallait amputer absolument l’autre jambe, car elle était recouverte de plaies qui allait avoir des conséquences graves sur son état. Une idée que l’auteur de la chanson culte « Férima », « Code pénal »,  « Rendez-vous de l’enfer » réfute en bloc, espérant lutter jusqu’au bout. D’ailleurs, n’a-t-il pas amené les Ivoiriens, à travers des affiches publicitaires disséminées dans la ville abidjanaise et autres, à vaincre cette maladie qui fait ravage dans le monde ? Larry a mené le combat qui vaille d’être mené. Avec engagement et foi. Sans perdre courage. Même si la mort arriva !

Céline Djidjé