Depuis quelques semaines, et ce, après l’acquittement de l’ex président ivoirien, Laurent Gbagbo, des rumeurs folles, circulent sur les réseaux sociaux et dans la presse, faisant état de ce que l’ex détenu de La Haye aurait introduit une demande de divorce à son épouse Simone Ehivet Gbagbo. Ce 24 février 2019, l’avocat de Simone a démenti ces faits de « médisances ».
Des journaux et sites en ligne ont annoncé une demande de divorce introduite par le président Laurent Gbagbo, par les soins de son avocat, à son épouse Simone Ehivet Gbagbo. Cette information considérée comme une rumeur et qui enflait les réseaux sociaux a été démenti par un communiqué produit par l’avocat de Simone, Me Ange Rodrigue Dadjé, cet après-midi du dimanche 24 février 2019.
« En Côte d’Ivoire, pour présenter sa demande de divorce à son conjoint, il faut d’abord la présenter en personne au juge matrimonial ivoirien. Ensuite le juge matrimonial siégeant en Côte d’Ivoire vous délivre une ordonnance vous autorisant à assigner votre conjoint devant lui », note le communiqué de l’avocat de Mme Simone Ehivet Gbagbo.
Plus loin, le communiqué ajoute encore, « pour cela, il faut que la personne qui veut divorcer, comparaisse en personne, elle-même et non par le biais d’un tiers, devant le juge matrimonial siégeant en Côte d’Ivoire. Or le président Laurent Gbagbo est en Europe depuis novembre 2011 du fait de son procès devant la Cour pénale internationale et n’a pu encore rentrer en Côte d’Ivoire.»
Depuis l’acquittement de Laurent Gbagbo du procès politico-judiciaire de la Cour pénale internationale (Cpi), des détracteurs aux ambitions funestes et connues souhaitent, selon une source proche du couple présidentiel, semer la zizanie chez les militants du Fpi. Une stratégie de communication huilée qu’utilisent ces va-t-en guerre pour dit-on faire disparaitre l’idéologie du parti et surtout « effacer » le symbole politique que sont Simone et Laurent.
Pour l’avocat de l’ex Première dame, « il ne peut techniquement donc pas avoir entrepris une telle démarche aux fins de divorce.»
Magloire Madjessou