Pour cette première partie des fêtes de fin d’année tenues à Man les 24 et 25 décembre 2021, aucune plainte, ni perte, ni agression ou de vol n’a été exprimé par les populations de Man. Ce fait est dû à l’abnégation dans le travail du Commissaire divisionnaire, Ouattara Dongui Brahima, préfet de police de Man.
Comme à ses habitudes, cet officier supérieur de la police nationale avait réuni à la veille de la fête de Noël, le 23 décembre 2021, à la préfecture de police, toutes les couches socioprofessionnelles, afin de réfléchir sur la stratégie à adopter pour mieux sécuriser les fêtes. En définitive, cette approche pour la première partie des fêtes de fin d’année a eu pour résultat : aucune personne violentée, aucune perte d’objets ni d’agression physique pendant les fêtes. Et cela grâce aux patrouilles répétées de police et du dispositif mis en place pour intervenir rapidement en cas d’agression.
« Nous en sommes vraiment ravis. Et nous souhaitons que cela continue. Nos remerciements au patron de la police et des autres forces, qui ont eu l’ingénieuse idée d’organiser ces patrouilles de façons stratégique », s’est félicité un habitant du quartier Grand-Gbapleu, où les agressions par des enfants en conflit contre la loi ont pignon sur rue.
Pour Ouattara Dongui Brahima, cette opération est la continuité des stratégies : » Épervier » pour la police » Renard » pour la gendarmerie et » Mirador » pour les » Faci ». « Cependant, il faille tout le long des fêtes de Noël et de fin d’année que les populations elles-mêmes s’inscrivent dans la collaboration d’avec les forces en présence sur le terrain. Ce, en les appelant aux endroits précis, où pourraient se tenir des actes de vandalisme. Mais que surtout les informations mises leur disposition soient vraies, afin de leur permettre d’être efficace », a souhaité le préfet de police.
La communication adoptée par le préfet de police de Man avec la collaboration des autres forces (Gendarmerie, Faci, Sapeurs-pompiers etc est fortement appréciée par les populations. D’où le serment fait à leur tour, via les mentors de la société civile, des commerçants, des transporteurs, des femmes, des jeunes, des associations de tous genres d’accompagner effectivement le préfet de police et tous les chefs des autres forces de l’ordre dans cet important processus.
Alain Zigo, Correspondant régional