Vendredi 20 mai 2022, jour de clôture de la Cop 15 à Abidjan, Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la Conférence des parties (Cop15) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, s’est dit satisfait, avec le niveau exceptionnel d’organisation à Abidjan.
7000 participants venus de 196 pays ont pris part à la 15è Conférence des parties (Cop15) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse du 9 au 20 mai à Abidjan Hôtel Ivoire Sofitel. Vendredi, jour de la clôture de cette activité sur la désertisation, sècheresse, terre, patrimoine, vie, les différentes parties de cette Cop 15 ont tenu une conférence de presse, sur cet évènement d’importance mondiale.
Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la Cop15, s’est dit satisfait de cette Cop 15 qui a été exceptionnelle à Abidjan, à travers le niveau d’engagement des politiques et du monde entier. « Au cours de cette Cop 15 à Abidjan, on a accueilli plus de 7000 participants par rapport en Inde. Le niveau de participants en Côte d’Ivoire est excellent et ils sont venus de 196 pays. Donc Abidjan a été le centre du monde pendant deux semaines au moins sur des questions liées à l’avenir de la planète », s’est satisfait Thiaw.
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Selon lui, cet évènement sur la désertification, la sécheresse a été « exceptionnelle par la grande participation de la presse nationale et internationale » et « 4000 articles ont été publiés ». A l’en croire, c’est sans précèdent dans l’histoire de la Convention.
Pour Thiaw, cette Cop 15 à Abidjan a suscité un véritable engouement et un appétit auprès du public sur les questions de terre. Au cours de cette Cop15, les questions de restauration de terre et la désertification ont été au cœur des échanges entre les parties. « La restauration de la terre est une solution, et la Cop 15 a traité cette question. Nous attendons la déclaration finale d’Abidjan », a-t-il conclu.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»