Le parti politique de Côte d’Ivoire, le Pdci-Rda, a travers son porte-parole et Coordonnateur général dudit parti, Brédoumy Soumaïla, a animé, mardi 14 février 2023, un déjeuner de presse, au siège du parti, à Cocody Abidjan. Il est revenu sur l’actualité nationale, en mettant l’accent sur les infrastructures du pays et les plans de planifications, qui sont les fruits de son parti, depuis des décennies.
Pour le Coordonnateur général du Pdci-Rda, Brédoumy Soumaïla, la Côte d’Ivoire depuis quelques années à fière allure avec la construction de nombreuses infrastructures, qui poussent çà et là à Abidjan, et dans quelques villes du pays.
« Ces travaux d’infrastructures économiques dont l’impact se sente très peu sur la vie des Ivoiriens. Nous avons relevé cela et mentionné que ces tous fondamentaux qui permettent le développement du pays sont le fruit du Pdci-Rda. Nous avons démontré cela par la planification qui a été faite, et par les fondamentaux économiques (agriculture, énergie, sous-sol, formation des hommes », a indiqué le Porte-parole du Pdci-Rda.
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Il a aussi relevé les ressources déficitaires du pays, qui selon lui, ne suffissent pas pour le budget de l’Etat. Brédoumy Soumaïla a fait savoir que le gouvernement de Côte d’Ivoire emprunte d’année en année, ce qui fait que nous sommes partis de « 4 mille milliards de francs Cfa, à 23 mille milliards de dettes, et bientôt à 30 milliards de Fcfa de dettes », qui va être extrêmement difficile pour notre économie de soutenir cela.
Aussi, depuis quelques mois, assiste-t-on, dans le vieux parti politique du pays la défection des barons dont Narcisse N’Dri, ex directeur de Cabinet du président Bédié, N’Dohi Yapi Raymond, membre du Sénat et bien autres personnalités. Ces personnalités ont rejoint le camp du Rhdp et disent ne plus se sentir en harmonie avec le vision politique de leur ex parti.
Pour Brédoumy Soumaïla, il n’y a pas de justification en politique. « Quand vous voulez parti, vous partez. Vous n’avez pas à justifier votre décision. Certains ont cru bon de dire que leurs propositions n’ont pas été prise en compte. Dans un parti politique, c’est une seule personne qui dirige. Cette personne, c’est le président du parti, Aimé Henri Konan Bédié », a fait savoir le porte-parole du Pdci-Rda.
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Parlant de la rébellion de 2002 et l’après évènements de 2010, il a souligné que ceux qui pensent que c’est le Conseil national de transition (Cnt) doivent se remémorer de cette affaire. Hélas, il a dénoncé l’intellectualisme et le ventre, dont font preuve, malheureusement, des personnes dans ce pays.
Avec les candidatures des élections municipales et régionales, dont les dates ne sont pas encore connues ni encore le dépôt. Aussi, avec des probables alliances entre le Ppa-Ci et Pdci-Rda, le conférencier dit ne pas enfreindre aux lois de son parti. « Pour le moment, les gens sont au laboratoire pour analyser les candidatures. Nous ne sommes pas autorisés à perturber le secret des délibérations, parce qu’il va avoir des débats en interne, des analyses, des auditions et en définitive, le président tranchera », a affirmé Brédoumy Soumaïla.
Puis d’ajouter « un parti, c’est la discipline et le respect de la décision du chef. S’il doit avoir des alliances, cela va se discuter entre le président du parti et les autres présidents concernés. »
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»