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Lutte contre la corruption : Bientôt, une loi pour protéger les lanceurs d’alerte

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Les journalistes d'investigation participent à un séminaire sur les lanceurs d'alerte à Habg/Ph Credo

Jimmy Kandé, lanceur d’alerte, a affirmé vendredi 12 juillet 2024, au siège de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance ( Habg) à Cocody Abidjan que  » le lanceur d’alerte est une personne qui travaille dans une entreprise publique ou privée et, qui est témoin d’une activité illégale  » dont il prend l’engagement de dénoncer.

Kandé Jimmy qui intervenait au cours d’un séminaire en faveur des journalistes d’investigation a souligné que le lanceur d’alerte peut contacter un journaliste pour acter cette dénonciation ou utiliser des mécanismes internes ou externes à l’entreprise, où il exerce.

En Côte d’Ivoire, étant donné qu’il n’existe pas encore de législation relative aux lanceurs d’alerte, il n’existe pas non plus d’organisation regroupant ceux-ci, ni les mécanismes de saisine interne ou externe pour dénoncer.

Conscient de ce vide juridique, la Habg par la voix de son Secrétaire général adjoint, Désiré Dago, qui lisait le discours du président de cette institution Zoro-Bi Ballo, a rassuré qu’il sera  » mis en place un cadre juridique et un dispositif de protection des lanceurs d’alerte pour encourager les citoyens à dénoncer et témoigner en toute sécurité des faits graves dont ils ont connaissance  ».

Jimmy Kandé, lanceur d’alerte/Ph Credo

Kandé Jimmy qui est également directeur Afrique de l’ouest de la plateforme de protection des lanceurs d’alerte ( Plaaf) n’a pas manqué de relever les risques qu’en court les lanceurs d’alerte. Menaces, incarcération, exil, meurtre, tels sont souvent les dangers auxquels sont soumis ces personnes. C’est la raison pour laquelle, il a conseillé aux journalistes de ne pas exposer la vie de ces personnes dans leurs articles pour garantir leur sécurité.

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Le conférencier n’a pas manqué d’encourager les journalistes d’investigation a enquêté sur les sujets de corruption. Afin de mieux mener les enquêtes dans ce domaine, il a demandé aux hommes de médias de se former sur les notions de blanchiment des capitaux, le fonctionnement des entreprises, les techniques de transfèrement de fonds d’un pays à un autre.

Une fois outillés dans ces rouages de l’économie, le journaliste pourra, en toute connaissance, mener son enquête et aboutir à des résultats probants, a-t-il dit.

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À la fin de la formation, Seriba Koné, président de l’Organisation nationale des journalistes d’investigation (Onji-ci), a exprimé sa gratitude à la Habg d’avoir organisé ce séminaire à l’intention des membres de son association. Il a également remercié le formateur pour la qualité de sa formation.

AKA Ahoussi

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