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Soudan : « Trêve humanitaire et non la fin de la guerre »

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La ville de Khartoum sous les bombes/Ph DR

Les dirigeants de l’Union africaine (Ua) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) étaient très heureux d’avoir réuni autour d’une même table, en Arabie Saoudite, les représentants des deux principaux protagonistes de la guerre au Soudan. 

Au cours de cette rencontre qui a débuté, le 6 mai 2023, les représentants des Forces armées soudanaises (Saf) du général Abdel Fattah al-Burhan, président de facto du pays et des Forces de soutien rapide (Fsr) du général Daglo, dit  » Hemeti  » ont été appelés à saisir cette opportunité des pourparlers sur la trêve humanitaire pour enterrer la hache de guerre. 

Mais les autorités saoudiennes ainsi que les responsables de l’Ua ont prêché dans le désert, car leurs doléances ont été rejetées par les deux parties en conflit. Qui ont souligné être venus discuter d’une trêve humanitaire et non de la fin de la guerre.  La preuve, c’est que sur le terrain, les combats font toujours rage, 26 jours, après le déclenchement de la guerre. 

Toutefois, le Programme alimentaire mondial (Pam) qui avait été contraint la semaine dernière d’interrompre temporairement ses opérations pour des raisons sécuritaires, a repris ses activités. Le Programme a distribué à plus de 35.000 personnes des denrées alimentaires vitales.

Les opérations se concentrent sur l’assistance à un total de 384.000 personnes, y compris les familles qui ont récemment fui le conflit, les réfugiés préexistants et les déplacés internes, ainsi que les communautés vulnérables qui les accueillent dans les États de Gedaref, de Gezira, de Kassala et du Nil Blanc.

Aka Ahoussi

Sources : Apanews, Unnews

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