Les producteurs et acteurs de la filière Café-cacao du Tonkpi ne sont pas contents. Motif, mauvaise répartition de la subvention allouée à l’Etat dans le cadre du Covid. Cette subvention de 17 milliards Fcfa est repartie de la façon la plus opaque selon eux…
« Mais voici que pour la distribution de cette bagatelle de 17 milliards, l’on constate trop d’incongruités et d’injustices dont est auteur Koné Yves Ibrahima, directeur général (Dg) du Conseil café-cacao (Ccc », s’est plaint Tia Marcel, président du Conseil national des syndicats agricoles de Côte d’Ivoire (Conasa-CI) et président du conseil d’administration de l’Union des sociétés coopératives agréées de Côte d’Ivoire (Coop-Ca Uscoa-CI). C’était lors d’une conférence de presse, mardi 26 juillet 2022, au foyer des jeunes de Man.
En effet, Tia Marcel s’étonne que Koné Yves Ibrahima, Dg du Conseil café-cacao, se permette par devers lui de remettre 2 millions de francs Cfa comme indiqué à des sociétés coopératives, quand certains ont reçu 500 mille francs et d’autres rien du tout.
« Pourtant l’État très soucieux de la difficulté financière que la plus importante filière de Côte d’Ivoire et ses acteurs ont traversé pendant la période de la Covid19 a donc décidé de venir en aide à cette filière en octroyant aux producteurs 17 milliards Fcfa. Voilà pourquoi, nous entendons dire au Dg du Conseil café-cacao que cet argent ne lui appartient pas et qu’il s’arrange à satisfaire à hauteur de 2 millions Fcfa comme indiqué à chacune des sociétés coopératives qui animent cette filière en Côte d’Ivoire« , s’est énervé Tia.
A la tête d’une forte délégation suite à cette rencontre au foyer des jeunes du quartier Belle-Ville de Man d’avec ses pairs producteurs. Il a fait savoir son mécontentement au Directeur régional de cette institution dans le Tonkpi, tout en lui demandant de procéder à la répartition équitable du montant alloué aux producteurs en raison de 2 millions Fcfa par société de coopérative.
Dans le cas contraire, il avisera et serait probable qu’une grève sanctionne leur « colère », a fait savoir Tia Marcel à Amon en charge de la qualité dans cette institution à Man.
Alain Dezelaure, Correspondant régional