Dans une déclaration rendue publique et dont Credochristi.com a eu connaissance, lundi 27 octobre 2025, le Front Commun (Ppa-CI/Pdci-Rda) indique que la présidentielle du 25 octobre 2025 a été émaillée de violences ayant abouti à des morts d’hommes.
Ainsi, à Grand-Nahio, dans la région du Haut-Sassandra, indique la déclaration, le jour du vote, une attaque du village dans la matinée, par des hommes armés a fait 3 morts et 29 blessés.
« À Niamayo, toujours dans le Haut-Sassandra, des populations ont été violemment attaquées pour avoir osé résister au coup d’Ếtat civil. Bilan : 4 morts, 67 blessés graves et 5 maisons incendiées », indique la même source.
Parmi ces morts, figure un jeune de 13 ans répondant au nom de N’Guessan Kouadio Richard, tué par balles, alors qu’il n’était mêlé d’aucune manière à une quelconque manifestation, précise la déclaration. À Toumodi, dans le village de Didakouadioblé, la population a été gazée par les forces de l’ordre pour avoir refusé de participer à la mascarade électorale.
Selon le Front commun, « partout en Côte d’Ivoire, les populations ont subi intimidations, violences, humiliations, enlèvements, ou arrestations, uniquement pour avoir voulu défendre leur constitution ».
Condamnant ces violences qu’ils imputent au pouvoir, le Front commun exige des enquêtes et poursuites relatives à toutes les exactions intervenues à l’encontre des manifestants. La libération immédiate de tous les manifestants arbitrairement arrêtés ; le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel, par I’organisation de nouvelles élections crédibles, transparentes, inclusives.
Aka Ahoussi











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»