La 2è édition du Festival électronique et du jeu vidéo d’Abidjan (Feja) a débuté, vendredi 23 novembre 2018, à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la culture de Treichville d’Abidjan.
Paradis Game, la structure organisatrice de ce concours est partenaire avec d’autres entreprises de téléphonie mobile et médias. Le thème de cette année est « la création d’emploi grâce au jeu vidéo. » Cette édition met en compétition une dizaine de pays africains et se tient du 23 au 25 novembre dans ce lieu mythique de la culture ivoirienne et africaine. Ce concours de jeu vidéo met également en jeu 13 millions de francs Cfa pour les pays qui gagneront ces jeux, au terme des trois jours.
David Telet, expert français en jeux vidéo, invité spécial de ce concours, a affirmé d’emblée que cette activité ludique est une véritable entreprise qui nourrit son homme. « Les métiers de la création, de la commercialisation, de la formation de l’information et de la compétition sont les atouts », a-t-il ajouté. Selon lui, lorsque nous créons, il faut vendre l’œuvre, afin de bénéficier des retombées.
Sidick Bakayoko, directeur général de Paradis Game, par ailleurs, initiateur de ce projet, déclare que les jeunes africains doivent s’impliquer davantage dans cette pratique. « J’invite les jeunes africains à pratiquer ce jeu, car il est porteur de richesse », a- t-il lancé. Pour un autre expert, Thiam, ces jeux électroniques et vidéo sont devenus une pratique courante en Amérique, en Asie et en Europe.
Le premier jeu vidéo conçu et appelé « Space ware » a été créé, en 1962, par des étudiants américains.
Salomon Siki