Vendredi 8 juillet 2022, le Centre de counseling professionnel et de pastorale clinique (Copac) a organisé un atelier de formation au profit d’une trentaine de jeunes filles du foyer Refuge d’Assinie et des apprenants. C’était à l’Institut théologique de la compagnie de Jésus à Angré Cocody-Abidjan.
Une trentaine de jeunes filles ont suivi un atelier de formation en art thérapie organisé par le Centre de counseling professionnel et de pastorale clinique, qui est un centre universitaire jésuite de promotion du bien-être psychologique et spirituel en Afrique. Au cours de cette journée, celles-ci ont dessiné un arbre de vie sous la supervision des encadreurs laïcs. L’art de vie est un instrument, souligne Dr Jean Messingué, directeur de Copac, qui s’inscrit dans la perspective narrative de l’art thérapie, qui invite les enfants et adolescents, qui auraient vécu des expériences, des évènements traumatiques à faire un parcours qui les aident à réclamer leur vie, à faire un travail sur eux-mêmes et à relire leur histoire autrement. Plusieurs jeux de thérapie ont été soumis à ces enfants et adolescents au cours de cet atelier de formation de coaching.
Durant une semaine, les apprenants (éducateurs, religieux, bergers, psychologues, assistants sociaux, enseignants, formateurs) ont été formés sur les techniques de coaching par le Copac. Au cours de cette formation, avec des modules équivalent à 100 heures ont permis aux apprenants de bénéficier à la fin de cette formation, qui a débuté en octobre dernier, un certificat universitaire.
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Depuis 2015 que le Copac existe, selon le directeur Dr Jean Messingué, en organisant cette formation au profit des apprenants et autres, il s’agit pour ce centre de viser la santé mentale et le bien-être des Africains. « Notre mission est de créer des programmes et espaces de formation pour renforcer les compétences des professionnels, des personnes qui se sentent appelés à apporter un soutien, l’écoute professionnelle et l’accompagnement psychotechnique. Nous proposons des certificats universitaires pour renforcer ces compétences, et nous mettons l’accent sur l’intervention auprès des personnes vulnérables », a expliqué Dr Messingué.
Toutefois, il a précisé que l’objectif de cette structure universitaire « est la formation et la pratique. Etre là pour venir en appui et produire des compétences pour faire plus des professionnels (…). On a besoin plus de charismes et de compétences. Notre objectif est d’avoir des accompagnateurs, des écoutants de qualité. Nous tenons compte de la dimension culturelle, sociale, psychologique mais aussi dans certains contextes de la dimension spirituelle ».
Le Copac existe depuis 2015. Il met l’accent sur des types de formation à savoir qualifiantes et diplômantes. Il a pour but de développer les compétences des diplômés et renforcer les capacités des professionnels de l’écoute et de la relation d’aide, en accompagnement psychologique, psycho-spirituel, en coaching et en développement personnel et professionnel.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»