Pour la deuxième journée de ce mercredi 7 décembre 2022, les organisateurs du projet Terra Africa ont invité le journaliste factchecker, Valdez Onanina, pour animer le thème : Le factchecking environnemental et la lutte contre le climato-scepticisme.
Que faire pour freiner les fake news qui circulent sur le climat afin de mieux informer les citoyens ? Comment combattre efficacement contre le climato-scepticisme qui prend de l’ampleur et qui est parfois soutenu par des scientifiques ? Ces questions en rapport avec le thématique ont été déconstruites par des journalistes factcheckers, notamment Valdez Onanina et Suy Kahofi, journaliste à l’Agence française de presse (Afp) et modérateur, au cours de cette conférence.
Selon Valdez Onanina, rédacteur en chef de Africa Check, basé à Dakar, le factchecking est la vérification des faits rapportés par des personnalités et des informations mises sur les réseaux sociaux. A l’en croire, il consiste à apporter aussi de la précision dans le débat public.
Quant à la climato-scepticisme, elle met en doute les théories les plus répandues sur le réchauffement climatique.
Valdez a aussi mentionné que le Factchecking repose sur des principes fondamentaux, à savoir l’article de vérification, la fiche d’infos et l’analyse. Pour lui, en abordant le volet Factchecking dans l’environnement, le journaliste doit pouvoir traiter des thématiques ou rubriques telles que l’économie, la santé, la sécurité et la politique. Au cours de sa présentation, il a fait cas de certains articles factcheckés par la rédaction d’Africa Check sur les sachets plastiques etc.
« On s’appuie sur des sources fiables. Le journaliste doit avoir de l’humilité et allé vers des personnes qui s’y connaissent », précise Onanina, tout en indiquant encore que la personne qui a fait cette déclaration doit être interrogée d’abord et éviter des sources anonymes dans le texte ou papier.
Magloire Madjessou