Pascal Affi N’Guessan vient d’être lâchée par Agnès Monnet, Secrétaire générale et porte-parole du parti, après sa sortie musclée du samedi 23 mars 2019, contre l’ex président Gbagbo.
Le Front populaire ivoirien (Fpi) dont la branche est dirigée par Pascal Affi N’Guessan, président statuaire du parti, et crée par Laurent Gbagbo, vient de subir la défection d’un baron, en l’occurrence, Agnès Monnet, Secrétaire générale et porte-parole. Celle-ci a rendu sa démission au moment où la rencontre Gbagbo et Affi s’est soldée par un échec, la semaine dernière à Paris. Dimanche 24 mars 2019, la Secrétaire générale du parti avait adressé un courrier dans laquelle elle dit mettre fin à ses fonctions de Secrétaire générale du parti et le porte-parolat dont elle avait la charge depuis son ralliement à la branche Affi.
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Cette démission surprise est la conséquence de la sortie musclée d’ Affi N’Guessan contre le fondateur du parti. « Je ne puis supporter que la lutte pour la refondation de la Côte d’Ivoire prônée par le Fpi et son leader, Président Laurent Gbagbo, motivation essentielle de mon engagement politique soit transcendée par des ressentiments qui n’ont que seule vocation de nous éloigner de l’objectif fondamental », a justifié la maire d’Agou, dans sa lettre de démission.
Elle estime de plus que « ta dernière la conférence de presse subséquente vient compliquer le tableau en jetant la suspicion sur ma démarche ». Cette démission de la baronne du Fpi qui est surprenante à plus d’égard dans le paysage politique ivoirien au moment où le parti essaie de colmater les brèches de l’unité et la réconciliation du parti, ne saurait être comprise par son président Affi et certains caciques tirant les ficelles de la fronde.
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Dans la même veine, Pascal Affi N’Guessan soutient ne pas être informé de la démission de son ex-Secrétaire générale. « Suite aux rumeurs relatives à une démission de Mme Agnès Monnet, Secrétaire générale et porte-parole du Fpi, la direction du parti tient à rassurer les militants et militantes, l’opinion nationale et internationale, qu’elle n’a été saisie d’aucune lettre de démission émanant de la concernée », précise le communiqué du Front populaire ivoirien.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»