Depuis quelques semaines, le prix du cacao en Côte d’Ivoire, qui est de 1500 Fcfa comparé aux autres pays africains suscite des interrogations. Kouassi Adjoumani Kobenan, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, était, mardi 9 avril 2024, l’invité de l’émission de la Rti 1. Il a répondu à l’ex président Laurent Gbagbo sur des informations erronées des prix du cacao au Ghana et au Cameroun.
Malgré une augmentation du prix du cacao au niveau mondial, la Côte d’Ivoire a fixé, il y a quelques semaines le prix bord champ du cacao à 1500 Fcfa, qui est l’une des matières premières du pays.
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, Kouassi Adjoumani Kobenan, il a démenti cette information donnée, par le président Gbagbo, lors de son meeting politique à Agboville la semaine dernière.
L’ex président Gbagbo s’est comment procurer des informations, dit-il. Il a des amis au Ghana.
« Avant d’aller donner une telle information, il faut se renseigner auprès de ses amis avant de livrer cette information. Malheureusement, il se trouve pour lui, le jour où il faisait cette déclaration, le Ghana venait de décider le prix du cacao du kilogramme qu’il a fixé à 1500 Fcfa. Quand nous étions à 1000 Fcfa, le Ghana était à 900 Fcfa. Aujourd’hui, le Ghana est à 1500 Fcfa le kilo de cacao », a répondu le ministre Kobenan Adjoumani à l’ex président ivoirien Gbagbo.
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Il a estimé par ailleurs qu’il ne peut venir devant ses partisans et dire des contrevérités sur cette affaire du prix du cacao. Selon lui, le cacao au niveau du Cameroun est acheté entre 1300 Fcfa à 1400 fcfa.
Il y a tellement d’intermédiaires qu’ils viennent acheter ces prix dont je parle. « Ils vendent le cacao aux enchères au Cameroun », a constaté le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture.
Avec les nombreuses réalisations faites par le président Alassane Ouattara, le ministre Adjoumani Kobenan aurait souhaité que l’ex président Gbagbo félicite son homologue ivoirien pour toutes les infrastructures, à Abidjan et dans toute la Côte d’Ivoire.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»