Dans un communiqué officiel publié sur sa page Facebook et transmis à la presse le 24 juillet 2025, le maire de la commune de Diabo, M. Diéto Kouamé Marcel, a rétabli la vérité face à des articles publiés par des médias, faisant état d’un supposé sabotage d’un centre d’alphabétisation pour femmes, identifié sous l’appellation « Centre d’alphabétisation Dominique Ouattara ».
Selon le communiqué de la mairie, une délégation municipale accompagnée des forces de la gendarmerie s’est rendue sur les lieux pour effectuer un constat suite aux allégations des médias. Cependant, l’accès aux salles a été impossible en raison de l’absence de la détentrice des clés. Ce qui a retenu l’attention des autorités locales et la modification de l’enseigne du bâtiment.
Le bâtiment en question, selon la mairie, est une école primaire publique de six classes, officiellement remise à la communauté lors d’une cérémonie tenue en présence des autorités locales, notamment le corps préfectoral de Botro, des représentants de la DRENA, du Conseil régional du Gbêkê, et du donateur, la Fondation LONACI. À cette occasion, le Directeur exécutif de ladite fondation avait précisé qu’il s’agissait d’un appui au système éducatif de base.
Or, à la surprise générale, l’enseigne initiale indiquant le don de la Fondation LONACI a été recouverte par une bâche portant la mention “Centre d’alphabétisation Dominique Ouattara”. Une action non concertée ni signalée aux autorités locales, et qui suscite aujourd’hui de nombreuses interrogations.
Enquête en cours
Face à cette situation, la gendarmerie a ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur cette modification non autorisée. Parallèlement, la mairie de Diabo entend saisir officiellement la Fondation LONACI pour obtenir des explications sur cette substitution de dénomination qu’elle juge préoccupante et inappropriée.

Le maire a également rassuré les populations de la commune, après que Linfodrome a qualifié Diabo de « commune sous haute tension » dans son article. « Nous tenons à rassurer nos populations et tous les ressortissants que la commune de Diabo vit dans la paix, la cohésion sociale et l’harmonie. Aucune tension n’est à signaler », a affirmé M. Diéto Kouamé Marcel.
Il a poursuivi en dénonçant les manipulations de faits à des fins politiques, qu’il qualifie de dangereuses et contraires aux valeurs de la commune. « Nous sommes un peuple de paix, quelle que soient nos divergences politiques. La politique de la terre brûlée n’a pas sa place dans notre commune »
En conclusion, le maire invite les médias, les acteurs politiques et les populations à la retenue et à la responsabilité, surtout en cette période sensible. Il réaffirme l’engagement de la municipalité à œuvrer pour la transparence, la stabilité et le développement durable de Diabo, note ledit communiqué.
Eliezer Kekrenou, Correspondant régional