Avec le scandale survenu dans le diocèse de Gagnoa, il y a des semaines, un fidèle catholique de ce diocèse s’est plaint du mépris et du penchant financier de Mgr Aké Joseph et du vicaire général, père Hervé Dadoba et d’autres prêtres. Ayant pris un magasin sur la paroisse St Pierre et St Paul de Divo, finalement, il a dû faire des travaux colossaux sans être remboursé. Aujourd’hui, il réclame son argent de plus de 8 millions Fcfa à l’archevêché du diocèse.
Je suis Jean Marc Komenan, commerçant de téléphone portable et accessoires, fidèle catholique et occupant du magasin N° 17 de la paroisse saint Pierre saint Paul de Divo. En effet, depuis mon arrivée, en 2017, le constat est que chaque prêtre organise des quêtes sur la paroisse à l’effet d’avoir beaucoup d’argent.
Ainsi, à l’arrivée du père Hervé Dadoba, vicaire général de ce diocèse, il m’a réclamé de l’argent
Ce scenario s’est poursuivi avec celui qui vient après le départ de l’autre…Le besoin d’argent se fait de façon cruciale et sans répit sur la paroisse de Divo. Ainsi, à l’arrivée du père Hervé Dadoba, vicaire général de ce diocèse, il m’a réclamé de l’argent. Sachant bien que j’ai pris un magasin, dont les travaux ne sont pas achevés par eux.
Avec l’accord du curé, j’ai investi beaucoup d’argent pour achever cet édifice et y commencer la vente de mon matériel. Pendant les travaux, j’ai informé toujours le père avec reçus à l’appui. Un jour, il vient me voir me demandant de l’argent du magasin. Chose curieuse. Pourtant, selon notre accord, c’est la paroisse ou le père qui doit me rembourser, après ce lourd investissement réalisé. Pour les travaux de ce magasin, j’ai dû investir au total au moins 5 millions de Fcfa.
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Enfin la justice
N’ayant pas été d’accord sur ça, je fus convoqué au Tribunal de première instance de Divo pour régler cette affaire. D’abord assigné par le Père Hervé Dadoba et ensuite le père Eric Narcisse Zonon.
Mécontent de cette décision, j’ai sollicité mon oncle prêtre, le père Noël Zoukoua, qui voyant l’implication de l’archevêque…
Je me rends aussitôt au domicile de l’Archevêque à Gagnoa, après plusieurs courriers déposés à l’archevêché. Je suis donc reçu par l’évêque Aké Joseph avec tous les reçus et documents. Il me demande d’y retourner et de solder le magasin quel que soit mes preuves.
Mécontent de cette décision, j’ai sollicité mon oncle prêtre, le père Noël Zoukoua qui voyant l’implication de l’archevêque et de son vicaire général m’a fait comprendre sa difficulté d’y interférer. Le père Hervé Dadoba m’a même pris 100 mille francs, sans me remettre aucun reçu. Quelques jours après, il me donna rendez-vous au tribunal.
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Après une décision de justice en sa faveur, père Hervé Dadoba et le père Narcisse Zonon avec l’accord de l’archevêque de Gagnoa ont fermé mon magasin en janvier 2022, sans me prévenir de quoi que se soit. Alors que dans ce magasin, il y trouvait encore mes effets sans autre forme de remboursement financier, en me réclamant de l’argent au contraire.
« je réclame »
Avec le temps qui s’est écoulé, les investissements aujourd’hui et mes pertes sont évaluées à plus de 8 millions de francs Cfa. Aujourd’hui, je réclame la réouverture du magasin et le remboursement intégral de mon argent investi.
Je demande la compréhension des archevêques et évêques de Côte d’Ivoire pour trouver une solution à ce problème
Je demande la compréhension des archevêques et évêques de Côte d’Ivoire pour trouver une solution à ce problème, qui n’a que trop duré. Je suis commerçant de téléphones portables et accessoires à Divo, mais ces économies étaient tout pour moi. Ce petit métier me permettait de subvenir aux besoins de ma famille dans cette ville. Eminences et excellences, je vous prie, devant Dieu tout Puissant, de trouver une oreille attentive à ce problème, et me permette que j’entre en possession de mon argent ou du.
Je vous prie sincèrement, chers Eminences et Excellences de Côte d’Ivoire. C’est le cri de cœur d’un fidèle catholique, citoyen Ivoirien, déboussolé et désemparé par la situation, qui croyant investir dans ce magasin trouverait une solution, mais hélas…