Cette affaire d’argent estimé à 6 milliards de Fcfa que le président de la République Alassane Ouattara aurait remis à Simone Ehivet Gbagbo pour faire sa campagne. Il y a quelques jours sur La chaîne télé Quotidienne, la candidate du Mouvement générations capables (Mgc), Simone Gbagbo, a nié avoir reçu ou sollicité de l’argent du candidat sortant Ouattara pour sa campagne présidentielle.
« C’est faux », a d’emblée nié l’ex Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, sur le financement que lui aurait apporté le président Alassane Ouattara pour la campagne présidentielle.
Expliquant que si le candidat sortant Alassane Ouattara veut qu’elle soit candidate, pourquoi viendrez lui donner de l’argent pour sa campagne. Pour elle, c’est illogique comme raisonnablement. « Je dis que c’est faux ».
« Je dis que c’est faux »
La candidature pour les élections présidentielles de 2025 est cruciale pour les candidats y compris pour les Ivoiriens. Pour cette élection du 25 octobre prochain, 5 candidats ont été retenus par le Conseil constitutionnel pour la magistrature suprême.
Pourquoi me donnerais-tu cette somme ? Moi, je suis une ancienne Première dame de Côte d’Ivoire », a affirmé Simone Gbagbo sur cette question
« Il faut éviter toute cette propagande, qui a pour but de discréditer l’adversaire. Il y a quelques mois, j’entendais dire que le ministre de l’Intérieur, le Gal Vagondo Diomandé, me donnait tous les mois 10 millions de Fcfa. Pourquoi me donnerais-tu cette somme ? Moi, je suis une ancienne Première dame de Côte d’Ivoire », a affirmé Simone Gbagbo sur cette question.
Les lois ivoiriennes prévoient-elles des émoluments ou une rente viagère pour les ex Première dames en Côte d’Ivoire ? Si le gouvernement a cette loi, au nom de celle-ci, qu’on prenne des dispositifs pour qu’on remette l’argent à qui de droit. Simone Gbagbo se demande encore pourquoi c’est le ministre de l’Intérieur, qui viendrait lui remettre de l’argent.
Selon la candidate du Mgc, cette manière de faire « consiste à salir, d’avilir l’adversaire ». En faisant ainsi, pense Simone Gbagbo, c’est une place qui est faites aux autres candidats à cette élection présidentielle.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»