La capitale régionale du Gbêkê a vibré, jeudi, au rythme de la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Un moment historique marqué par la présence effective du président de la République, Alassane Ouattara, qui a échangé avec les têtes couronnées de la région.
En fin d’après-midi, l’avion présidentiel s’est posé sur le tarmac de l’aéroport de Bouaké, accueilli par une population en liesse, venue témoigner sa reconnaissance.
À sa descente, Alassane Ouattara a été chaleureusement salué par les autorités administratives et politiques de la région, ainsi que par un impressionnant parterre de chefs traditionnels, parés de leurs plus beaux attributs, venus en grand nombre affirmer leur attachement au premier des Ivoiriens.
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Cette mobilisation exceptionnelle a été rendue possible grâce à l’implication active des autorités locales, notamment le ministre Amadou Koné, maire de Bouaké, et le président du Conseil régional de Gbêkê, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, fils de la région. Tous deux ont orchestré un accueil à la hauteur de l’événement.
Les échanges entre le président Ouattara et les têtes couronnées, empreints de respect mutuel et de reconnaissance
Les échanges entre le président Ouattara et les têtes couronnées, empreints de respect mutuel et de reconnaissance, ont mis en lumière la profondeur des liens qui unissent les populations de Gbêkê à la nation. Ils ont également traduit la volonté commune de préserver l’unité nationale et la paix.
Après ces chaleureuses salutations, le cortège présidentiel a pris la direction de la résidence du Chef de l’État, au quartier Houphouët-Ville, où Alassane Ouattara devait poursuivre son programme en prélude aux festivités officielles du lendemain.
Eliezer Kekrenou, correspondant régional
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»