Les journalistes ont été instruits, jeudi 14 novembre 2024, au siège de l’Autorité nationale de presse (Anp) sis à Cocody Abidjan sur l’importance des illustrations et des légendes dans un article.
La 34è édition de l’Anp Académy a porté sur le thème : » journaliste, quelle illustrations et légendes pour améliorer vos contenus éditoriaux’’.
Mme Dominique Mobio Ezoua, journaliste, à l’entame de la formation a déploré le fait que, dans la presse, certains journaux illustrent leurs articles avec des images non-significatives. D’autres images aussi portent atteinte à l’honneur des personnes parce qu’elles exposent leur intégrité physique.
Si l’image « est une information complémentaire » qui « permet de faire vivre l’article (…), d’attirer l’attention du lecteur sur quelque chose », son choix doit se faire en fonction du sens du papier. « Ce choix doit se faire en complicité entre le photographe et le journaliste » pour les rédactions ayant un photographe, a indiqué Mme Dominique Mobio. Non sans manquer d’insister sur la qualité des photos à publier et leur cadrage.
A travers des diapositifs, elle a montré des cas de photos floues que des tabloïds ont utilisé pour illustrer leurs articles. Selon elle, « ce sont des photos généralement prises sur la page facebook des personnes concernées ». La journaliste a déconseillé cette pratique à ses confrères. Elle les a plutôt encouragés à aller vers les personnes dont ils parlent dans leurs articles afin de leur faire de bonnes prises de vue pour illustrer leurs écrits.
Les articles doivent être illustrés par des photos parlantes, a souligné Mme Dominique Mobio. Qui n’a pas ignoré non plus, l’importance des dessins de presse et des images satiriques beaucoup absents dans la presse ivoirienne.
Pour ce qui concerne la légende, elle a aussi déploré le fait que de nombreux journaux physiques ne mettent pas de légendes en-dessous des photos. En absence de la légende, la photo est muette. Il faut la légender pour que le lecteur, a-t-elle expliqué, comprenne le sens de la photo.
Aka Ahoussi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»