Bonoua, la 127e Assemblée plénière: Les évêques s’engagent à œuvrer pour la paix en Côte d’Ivoire

A la fin de leur 127^e Assemblée plénière, les évêques ivoiriens, ont pris la décision d’œuvrer pour un climat de paix en Côte d’Ivoire.  Cette Assemblée plénière s’est déroulée, dans le diocèse de Grand-Bassam, à Bonoua (Kodjoboué) du 20 au 25 mai 2025, en présence des évêques et autorités politiques et administratives de la région.

« En cette année électorale, comme pasteurs, les évêques demandent à tous d’être artisans de paix, de rejeter les discours de haine, de s’éduquer et d’éduquer à la fraternité ».  Telles sont les recommandations que les évêques catholiques de Côte d’Ivoire ont formulé à l’endroit des politiciens à la fin de leur 127^e Assemblée plénière tenue à Kodjoboué, Bonoua.

Les évêques n’ont pas manqué d’exprimer le vœu de voir les prochaines élections être justes et transparentes. « Ils (les évêques) prient et œuvrent pour que le scrutin soit transparent, juste, inclusif et non violent », a révélé Mgr Joseph Aka, évêque du diocèse de Yamoussoukro, qui lisait le communiqué final des assises de Kodjoboué.   

C’est  pourquoi, les évêques assumant toute leur responsabilité, (…) demandent pardon à leurs collaborateurs

Mais pour que le scrutin soit sans violence, « l’église catholique s’est engagée à pardonner, à réparer, à rebâtir l’unité ecclésiale et nationale. C’est  pourquoi, les évêques assumant toute leur responsabilité, (…) demandent pardon à leurs collaborateurs : clergé, personnes consacrées et fidèles laïcs du Christ pour les écarts dans leur agir et leur être ».

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Etant donné que « la mission de l’église en Côte d’Ivoire est d’être lumière dans les ténèbres de la peur, (…) », les évêques estiment que le pays a besoin d’une éducation à la citoyenneté responsable, à la non-violence, au dialogue. Une église qui invite les jeunes à croire en la paix et à refuser la manipulation.

à refuser la haine tribale, créer dans leurs diocèses respectifs, des lieux où les blessés de la politique, les exclus du développement, les victimes des abus sont écoutés…

L’église, qui a toujours prôné l’unité de ses membres espère œuvrer pour que ce ‘’marcher ensemble’’ devienne une réalité en exhortant ses fidèles et l’ensemble des Ivoiriens « à refuser la haine tribale, créer dans leurs diocèses respectifs, des lieux où les blessés de la politique, les exclus du développement, les victimes des abus sont écoutés. Les évêques espèrent donner la parole aux femmes, aux jeunes, aux déplacés, aux victimes d’abus, car ils ont beaucoup à dire ».

Débutée le 20 mai à Kodjoboué,  la 127e Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholique de Côte d’Ivoire a pris fin à Grand-Bassam par la messe de clôture, qui a été couplée de la célébration du jubilé d’or de la Conférence des évêques.

Jean Kokoyia