Angèle Luh, Directrice régionale Afrique de l’ouest du Programme des nations unies pour l’environnement (Onu environnement), était face aux médias, ce mercredi 18 mai 2022, à Cocody Abidjan. Elle a entretenu les journalistes sur le projet Initiative d’Abidjan, la lutte contre la désertification et la sècheresse etc.
Concernant l’Initiative d’Abidjan, projet lancé par le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, au début de la Cop 15 à Abidjan, Angèle Luh dit soutenir ledit projet avec des partenaires au développement et bilatéraux. Il y a un certain nombre d’initiatives, souligne-t-elle, qui sont en cours.
« Des pays, des banques et des partenaires se sont engagés. Aujourd’hui, nous sommes partis d’un milliard 500 millions de Fcfa qui était initialement prévu pour les initiatives en cours pour atteindre les 2 milliards 300 millions de Fcfa. On a pratiquement dépassé le seuil. De ce point de vue que chacun joue son rôle et accompagne le gouvernement dans les différentes composantes de ce projet », a déclaré Luh, à la presse. Avec les objectifs définis, elle reste tout de même optimiste parce qu’il n’y a pas de déficit financier.
A cette Cop15, le protocole sur la sécheresse est inscrit à l’ordre du jour des pays participants. Selon Angèle Luh, c’est une question d’intérêt. Est-ce que les pays développés ont intérêt à avoir le même protocole sur la sécheresse que les pays en voie de développement ? Pour ce protocole sur la sécheresse, elle ignore pour l’instant, si ces pays pourront parler d’une même voix.
« Le plus important ce n’est pas de laisser cette facturation mais surtout comment est-ce que les autres groupes régionaux peuvent négocier ? Dans le monde, il y a l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine où ces questions de sécheresse et désertification sont importantes. D’ici la fin de la Cop15, nous ne sommes pas très optimistes sur un accord, mais les négociations ça continue toute la nuit… », espère-t-elle.
Magloire Madjessou