Le plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire, Pdci Rda a un nouveau Bureau politique composé de 400 membres. Un bureau politique selon le président du parti, Henri Konan Bedié est nommé pendant la période de confinement du Covid-19.
Dans ce nouveau bureau politique, du 2 juin 2020, le président du Pdci Rda a nommé des moins vieux, des vieux et à faire la promotion de nombreux jeunes générations, notamment les ministres Jean Louis Billon, Gnamien Yao. Il y aussi des élus tels Sylvestre Emmou (maire de Port Bouêt), Jacques Ohouo (maire du Plateau) ; Me Suy Bi Emile, Me Blessy Jean Chrisostome, Olivier Akoto, Djénébou Zongo, chargée de communication du Pdci Rda, Konan Bertin dit KKB, Jean Luc Bedié, etc.
Ces cinquantenaires pour la plupart aideront le président Bédié à penser aux nouvelles stratégies politiques pour la reconquête du pouvoir, en octobre 2020.
A lire aussi: Côte d’Ivoire, Bédié réaménage le Bureau politique du Pdci sans Duncan, Aouelé, Achi…
Dans cette nouvelle équipe forte de 400 personnes, Bédié a ignoré les caciques du parti qui sont allés faire allégeance au Rhdp. Il s’agit de son bras droit Daniel Kablan Duncan, actuel vice-président de la République, Patrick Achi, Aka Aouélé Eugène, Adjoumai Kouassi…
Le Bureau politique nommé est convoqué pour une session extraordinaire du jeudi 4 au vendredi 5 juin, au siège du parti à Cocody. Vu les échéances électorales qui se tiendront dans 4 mois, le Pdci-Rda certainement réfléchira sur les conditions d’éligibilité à la convention, qui aura lieu courant juin ou au plus tard juillet prochain, pour la désignation du candidat du Pdci Rda à la présidentielle d’octobre 2020.
Pierre Grah-Awoyo
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»