La Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions » a procédé, jeudi 18 février 2021, à la Chambre de commerce et d’industrie du Plateau, Abidjan, au lancement du label Gece pour le renforcement de la performance et la compétitivité du secteur privé.
Genre et compétitivité des entreprises (Gece). Tel est le label proposé par la Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions », à travers ce programme de certification des entreprises, qui prône à la fois le développement et l’industrialisation basés sur le genre comme outil de performance.
Fama Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, a indiqué à l’endroit de la ministre Euphrasie Yao Kouassi qu’elle est une référence féminine qui atteste avec les femmes, une société économique plus compétitive et inclusive. Pour le président de cette institution, la présente cérémonie est un évènement majeur, car elle porte sur un des sujets pertinents pour leur plan 2016-2022. « Ainsi, l’appui de notre institution en matière du genre est réalisé par la prise en compte du genre dans le plan stratégique de l’institution et toutes ces prestations », souligne-t-il.
Au plan interne, il a parlé, entre autres, de la sensibilisation et la formation des agents opérationnels intervenant directement sur les projets/programmes ; la mise en place de nombreuses femmes du leadership et entrepreneuriat ; la mise en place d’un traitement référentiel pour encourager la participation des femmes.
Le label, un élément d’identification
Quant à Olga Kouassi, directrice générale du Bureau norme audit, a déclaré que le label est un élément d’identification, qui se manifeste généralement par la présence d’un logo et permet de garantir certains aspects d’un produit. Pour elle, le label est donc une marque de certification et délivré à une tierce partie, qui est un organisme de certification. Celle-ci est délivré à une entité après l’avoir évalué et jugé conforme aux exigences.
Pour la ministre, le label Gece propose des arguments d’échanges pour attirer la compétence d’aujourd’hui et de demain, afin de manager efficacement les ressources.
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Selon elle, le label Gece ne vise pas une promotion exclusive de la femme. Mais plutôt une stratégie de développement de l’entreprise, qui vise à réduire les inégalités sociales, économiques et professionnelles entre les femmes et hommes, afin d’aboutir à un développement durable, équitable et profitable à tous. « Le développement durable d’une entreprise repose sur sa capacité à promouvoir le plein épanouissement et le leadership de ces ressources humaines. Il convient donc que la gestion de celle-ci mette l’accent sur la cohésion et la collaboration fructueuse des personnes (homme et femme) pour booster le rendement et la compétitivité », soutient Olga Kouassi.
Euphrasie Yao Kouassi, titulaire de la Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions » depuis 30 ans et instigatrice de cet événement, dit comprendre l’opportunité de l’approche genre en Côte d’Ivoire. Selon elle, le label Gece est une parfaite combinaison de deux notions, surtout du genre et la compétitivité. Le genre, dit-elle, consiste à réduire, à corriger les inégalités sociale, éducation, santé, politique, économique etc.
A l’en croire, le label genre et compétitivité des entreprises fait référence à la compétitivité, avec la mise en œuvre d’un ensemble d’outils, de stratégies, de méthodologie, d’actions et d’activités en vue de renforcer l’image de marque interne. Pour la ministre, le label Gece propose des arguments d’échanges pour attirer la compétence d’aujourd’hui et de demain, afin de manager efficacement les ressources. Ce label permettra aux entreprises, souligne la Titulaire de la Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions » d’élever leur marque d’employeurs et capital sympathie, grâce aux bonnes pratiques à l’instar de l’égalité des chances.
Le livre d’or et des témoignages des personnalités ont mis fin à cette cérémonie de lancement du label Gece.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»