En plus de la Covid19, qui est un sérieux mal à échelle mondiale, la Côte d’Ivoire, si on y prend garde, risque de faire face encore à la maladie à virus Ebola, à cause de sa proximité avec la Guinée, voisine, pays d’où est partie un cas constaté à Abidjan.
Voilà une des raisons majeures qui a motivé le déplacement du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Gal Diomandé Vagondo, à Ouaninou puis dans le village de Glanlé dans la sous-préfecture de Sipilou, le samedi 21 août 2021. Il s’agit pour le ministre d’exhorter les populations à coopérer avec les autorités administratives et hospitalières, quant à signaler la présence de personnes nouvellement venues de la Guinée de sorte qu’elles se fassent vacciner.
Car, récemment, une personne venue de la Guinée et porteuse du virus Ebola a été interceptée par les autorités. D’où, ce poignant message de la part du Général Vagondo à l’endroit des populations à ne pas stigmatiser les frères Guinéens, mais de faire remarquer la présence de ceux d’entre eux, qui nouvellement mettent les pieds sur notre sol. » Je ne souhaite pas du tout la stigmatisation de nos frères Guinéens. Cependant, vue l’urgence cela ne devrait empêcher, que soit signaler la présence de toutes les personnes, venues fraîchement de la Guinée, où cette épidémie, est en train de faire des victimes », a rassuré le ministre Diomandé Vagondo.
Lire aussi: Ebola aux frontières de la Côte d’Ivoire ?
Techniquement parlant, le ministre a expliqué en quoi ce mal est extrêmement dangereux pour la population » Il est très clair qu’entre 2 à 15 jours, le porteur du virus Ebola, peut ne pas faire la maladie, mais il est contagieux. Et malheureusement, durant ce temps, il rentre en contact avec d’autres personnes, à qui il transmet automatiquement la maladie. Et le pire dans cette histoire, c’est que quand ça nous échappe et que les premiers symptômes apparaissent, à savoir les saignements, vomissements (..) c’est qu’il est trop tard. Parce qu’à cette étape de la maladie, il est évident que la victime en meurt« , a-t-il averti.
Puis, il s’est dit indigné que certains de nos parents ne respectent pas les mesures de fermeture de nos frontières, décrétées par le gouvernement, pour cause de pandémies à Covid19 et épidémie à virus Ebola.
Autre fait. Le ministre a été séduit par le potentiel culturel, touristique et économique que regorge ce gros village Glanlé. Devant les cadres du village, il promis faire du lobbying auprès du président Ouattara, afin d’ériger ce village en chef lieu de sous-préfecture. Il a offert la somme de 2 millions de Fcfa pour la construction du foyer polyvalent des jeunes du village.
Alain Zigo, Correspondant régional
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»