Samedi 10 octobre 2020, 22 entreprises de presse numérique affiliées au Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci) ont reçu leurs chèques, au siège du Réseau, sis à Adjamé, Abidjan.
Impactés par la pandémie sanitaire mondiale du Coronavirus depuis mars 2020, les médias ivoiriens ont subi de plein fouet les conséquences économiques de celle-ci. Sollicité pour une assistance financière pour le secteur de la presse, déjà, sinistré, le gouvernement, par l’entremise du ministère de la Communication et des Médias, a dégagé un fonds de 200 millions de francs pour la presse en Côte d’Ivoire.
Ainsi, plus de 18 millions de FCfa ont été accordés aux 22 entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire. Samedi 22 octobre 2020, les gérants/ promoteurs de ces entreprises légalement constituées ont reçu leurs chèques de 836 146 FCfa en présence de Camara Bengali, Sous-directeur du Suivi et évaluation au Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp).
Lire aussi: Côte d’Ivoire, le projet Unjci : « un journaliste, un véhicule » dans sa phase active
« Nous aurons bien voulu que la cérémonie ait lieu en présence du ministre de tutelle Sidi Tiémoko, ça aurait permis de faire notre plaidoyer qu’est celui de la prise du décret de l’application de la loi 2017. Cela pouvait mettre à l’aise le Fsdp à pouvoir nous aider (entreprises de presse numérique Ndlr) à bénéficier des prestations du fonds », a plaidé Lassina Sermé, président du Repprelci. Pour lui, dès le déclenchement de la pandémie du Covid-19, l’organisation de la presse en ligne a élaboré un projet de résilience économique, qui a été soumis à l’Etat.
Camara Bengali, sous-directeur du Suivi et évaluation au Fsdp, a expliqué que c’est la concrétisation d’une promesse faite par le ministre Sidi Tiémoko à l’effet de soutenir les entreprises de presse numérique impactées par le Covid-19.
Pour finir, il a conseillé les entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire à monter des projets fiables pour bénéficier des fonds logés au Fsdp. Car, selon lui, les subventions ne peuvent pas régler les problèmes des entreprises de presse, aujourd’hui.
Magloire Madjessou