Samedi 17 août 2019, au cours de l’investiture du président du Comité de gestion du quartier (Cgq) de Gonzagueville, le maire de Port-Bouët, Dr Sylvestre Emmou, a fait des révélations sur sa victoire et dressé le bilan des six mois de gestion.
Les élections municipales en Côte d’Ivoire qui se sont déroulées, le 13 octobre 2018, ont été émaillées de morts et de violences dans des circonscriptions électorales. A Abidjan, la commune de Port-Bouët, a payé le plus lourd tribut en termes de contestations et de violences. Au point que la Commission électorale indépendante (Cei) a exigé la reprise des élections, dans cette commune, le dimanche 16 décembre. Six mois après les municipales, l’actuel locataire de la mairie de Port Bouët, Dr Sylvestre Emmou, fait de révélations sur sa victoire.
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« Dieu seul sait si j’ai perdu quatre fois les élections, ici à Port-Bouët. Pour les élections passées, j’ai gagné. Mais contre toute attente, on nous a demandés de reprendre. Là encore, j’ai gagné malgré l’occupation de l’Hôtel communal par deux mille trois cent loubards convoyés par mes concurrents », a révélé le maire Sylvestre Emmou, au cours de l’investiture d’Athanase Adou, président du Comité de gestion de Gonzagueville, un quartier de la commune de Port-Bouët.
Profitant de cette tribune, il a dressé un bref bilan de sa gestion depuis qu’il a pris les commandes de la municipalité. Il a indiqué en six mois, avoir embauché cent quarante-trois jeunes et recruté cinquante autres jeunes dans la garde municipale.
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Poursuivant, le maire Pdci-Rda a souligné avoir dégagé une enveloppe de 300 millions de francs Cfa destinée aux projets socio-économiques des jeunes et femmes, afin de lutter contre la pauvreté mais être autonomes financièrement. Un des défis que veut relever également le Conseil municipal de Port-Bouët est le phénomène d’insécurité grandissante.
Car, depuis quelques mois, l’insécurité renoue, hélas, dans cette cité balnéaire, ce qui inquiète gravement la quiétude des habitants. « Tous les fumoirs seront démantelés et les sites détruits par notre équipe et les forces de sécurité », a promis le natif de la commune. Afin il a appelé la population à la cohésion sociale, tout en les félicitant pour leur maturité mais surtout à leur attachement à ses idéaux durant la lutte pour la mairie.
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Salomon Siki
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»