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Côte d’Ivoire, un affrontement entre populations de villages de Bouaflé fait 24 blessés

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Deux villages Garango et Adaykro s'affrontent au sujet de la construction d'une école/Ph DR

Un affrontement entre les populations de Garango et d’Adaykro, deux localités voisines situées à cinq kilomètres de Bouaflé, a fait, lundi, 24 blessés et d’importants dégâts matériels, a appris l’Aip de source sécuritaire.

Un problème sur un site devant abriter la construction d’un établissement scolaire est à l’origine de l’affrontement entre les populations de Garango et d’adaykro. On note 24 blessés et beaucoup de dégâts matériels dont une vingtaine de maisons incendiées, selon cette source. Une information confirmée par les communautés en conflit.

« Les jeunes de Garango ont un terrain sur lequel ils jouent au football. C’est ce site que Garango a réservé pour construire un collège de proximité. A la grande surprise des jeunes, le chef de Lopouafla a délégué des gens pour venir dire que les populations d’Adaykro veuvent construire leur école primaire sur ce site que Garango a réservé pour son collège. Voilà d’où est parti le problème vendredi », a indiqué le porte-parole du chef de Garango, Bakary Yoda.

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« Le chef de Lopouafla, propriétaire terrien, nous a donné une place parce qu’il y a eu une délimitation entre nous et Garango. Et la place où nous voulons construire l’école est vers nous. Les gens de Garango qui se disent être propriétaires de ce terrain depuis le temps colonial se sont opposés », a dit, pour sa part, le chef adjoint d’Adaykro, Konan Kouassi Emmanuel.

Le préfet de la région de la Marahoué, préfet du département de Bouaflé, Beudjé Djoman Mathias, s’est rendu sur le terrain afin de concilier les deux parties en conflit. Il leur a demandé d’arrêter les hostilités, d’éviter de se faire justice, tout en les invitant à se référer aux autorités administratives ou judiciaires en cas de conflit.

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« La Côte d’Ivoire est un pays organisé. Celui qui a des problèmes, qu’il s’adresse aux institutions pour les régler. Arrêtons la violence. La violence détruit, elle ramène en arrière. Et ce qui peut nous avancer, c’est ce qu’il faut rechercher », a souligné M. Beudjé.

La situation s’est apaisée et les blessés accueillis au Centre hospitalier régional (Chr) de Bouaflé sont pris en charge gratuitement, selon les dernières nouvelles.

Source: Aip

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