Il y a plus de 3 semaines, que le Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Kambou Sié dit Général, accusé de meurtre d’un étudiant sur le campus, a été arrêté et emprisonné ainsi que d’autres de ses camarades. Dans un communiqué, les camarades étudiants disent « attendre les résultats de l’enquête, avant de réagir ».
« Des camarades sont jetés à la rue et tout cela sous la base du faux et du mensonge ». C’est ainsi que commence le communiqué du Bureau exécutif national de la Fesci du Général Crapaud le Noir. Dans ce communiqué en date du 20 octobre, les étudiants de la Fesci interpellent les anciens de la Fesci réunis au sein de l’Una-Fesci sur les conditions dans lesquelles leurs camarades et le Sié Kambou sont détenus depuis au moins un mois.
Selon le Général Crapaud le Noir, les 340 sections d’Abidjan et de l’intérieur du pays que compte la Fédération, à l’en croire, sont « restées silencieuses jusqu’à ce jour par respect de vos instructions au travers de vos 5 communiqués, qui nous demandent de garder le calme et d’attendre sagement le communiqué du procureur de la République donnant les résultats définitifs de l’enquête en cours pour une fois ».
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Ces étudiants membres de la Fesci s’étonnent que le gouvernement ivoirien, dans un communiqué du Conseil national de la sécurité, avant que les résultats ne soient connus, ait dissout la Fesci.
Ce communiqué adressé aux doyens de la Fesci, ces étudiants disent, « nous attendons les résultats définitifs des enquêtes policières et le communiqué final du procureur, et ce jusqu’au jeudi 31 octobre, date limite ». Selon le Général Crapaud le Noir, « passé ce délai et si rien n’est fait, nous ne serons plus responsables de tout ce qui adviendra sur l’espace universitaire, dans les lycées et collèges ».
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Rappelons que du 29 au 30 septembre 2024, le corps sans vie de l’étudiant Marc Aubin Déagoué alias « Général Sorcier » a été retrouvé dans les environs du Chu de Cocody Abidjan. Ce dernier était en désaccord avec l’actuel Secrétaire de la Fesci, Sié Kambou.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»