Femmes du Compendium : Les participantes formées sur les enjeux de la pluie à Abidjan

Le Compendium des compétences féminines de la Chaire Unesco : Eau, femmes et pouvoir de décisions (Cuefpod), en partenariat avec des Instituts de recherches et de développements (IRD) a organisé un atelier de formation destiné aux femmes du compendium, vendredi 11 octobre 2024, au siège de la Chaire Palmeraie Cocody Abidjan. Avec pour thème : « Les pluies à Abidjan ».

Cette année 2024 et celle d’avant, la Côte d’Ivoire a connu des pics de pluies allant aux destructions de biens matériels et perte en vie humaine dans les quartiers d’Abidjan. Parmi ces dégâts si importants, les femmes sont souvent les premières victimes de ces pluies diluviennes dans la métropole abidjanaise.

En organisant cet atelier de formation, il vise à transmettre aux femmes des techniques et des stratégies pour mieux appréhender ces évènements pluvieux et apprendre à utiliser l’application web « Babi pluie », pour anticiper les problèmes liés aux déplacements urbains.

Dr Kacou a souligné que d’années en années, il y a « des fluctuations »

Dr Modeste Kacou, spécialiste de la mesure de la pluie et professeur à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody, a fait l’historique des pluies aux femmes du Compendium. Il dira que la température de la terre à commencer à s’élever. Expliquant le tableau qui récapitule les pluies, Dr Kacou a souligné que d’années en années, il y a « des fluctuations » mais concernant le changement climatique, « on observera la tendance sur de longs termes ».

« Depuis des années 1970, la tendance est normale et la température globale de la terre ne fait qu’augmenter. C’est ce qui expliquerait le réchauffement climatique dans lequel nous y sommes. C’est pourquoi, vous entendiez les Cop 15, 18, Accords de Paris etc », a argué Dr Modeste Kacou, en présence des participantes de l’atelier.

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A l’en croire, la quantité du dioxyde de carbone a augmenté et continue d’augmenter. Sans doute, dit-il, « parce qu’il y a plus de gaz carbonique que la température sur la terre augmente », qui selon lui, à « est une conséquence de l’action humaine ». Le réchauffement climatique, dira-t-il, c’est un chemin global de l’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère sur plusieurs années.

Sans doute, dit-il, « parce qu’il y a plus de gaz carbonique que la température sur la terre augmente », qui selon lui, à « est une conséquence de l’action humaine »

En définitive, Dr Kacou a indiqué que la combustion des énergies fossiles va générer ce différend gaz. A propos de son impact sur la population, Dr Kacou a fait savoir que c’est l’atmosphère qui se réchauffe et est en contact avec les océans et autres.

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Par contre, si on a plus de vapeurs d’eau dans l’atmosphère, lorsque les nuages vont se former, elles vont « se précipiter encore… ». Voici un impact du réchauffement climatique sur le cycle d’eau, a conclu Dr Kacou.

Abordant un pan de sa formation, il a fait un clin d’œil à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Les mois de mars et avril, il y a un délestage d’électricité. Pour lui, c’est parce que le niveau d’eau de ces barrages de production d’électricité est très faible. « Le barrage n’arrive pas à atteindre un niveau optimal, qui va permettre une production d’énergie sur toute l’année », a dépeint Dr Kacou, qui pour lui, est « une conséquence du changement climatique sur nos vies de tous les jours ».

Magloire Madjessou