Lors du Conseil des ministres du mercredi 13 avril 2022, le Premier ministre Patrick Achi a remis sa démission au président Alassane Ouattara. La semaine prochaine, un nouveau gouvernement sera présenté aux Ivoiriens avec un Premier ministre.
Le Premier ministre ivoirien, Patrick Jérôme Achi, vient de démissionner de son poste au sein du gouvernement. Cette annonce a été faite lors du Conseil des ministres du mercredi 13 avril 2022, au Palais de la Présidence au Plateau Abidjan. Il y a maintenant un an qu’il été nommé Premier ministre, en mars 2021, à la mort de l’ex premier ministre Hamed Bakayoko.
Il a géré pendant 1 an l’équipe gouvernementale, en ayant à cœur la gestion et le repositionnement sur la scène internationale la politique sociale, économique, diplomatique etc du président de la République, Alassane Ouattara.
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A l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2021), les rumeurs indiquaient que le président Ouattara serait en train d’envisager un remaniement ministériel. Mais selon ces mêmes rumeurs, il fallait attendre la fin de la coupe d’Afrique. Depuis ce matin, c’est chose faite. Au Conseil des ministres, Ouattara a reconnu le travail abattu par ces ministres au nombre de 41 pendant 1 an d’activité.
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Le président Ouattara a indiqué dans son adresse qu’il compte réduire ce gouvernement à 30 ministres. « En vue de tenir compte de la conjoncture économique mondiale actuelle, j’ai décidé de la réduction du nombre de ministres du gouvernement. En effet, il est impératif de réduire les dépenses de l’Etat, tout en les réorientant vers la résilience sociale et sécuritaire », a déclaré le président Ouattara. Pour lui, cette réduction entrainera le départ de certains ministres, avant de remercier chacun et de les encourager à servir le pays à d’autres postes de responsabilités.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»