La liste Eds et Pdci-Rda remporte les élections législatives dans la plus grande commune du district d’Abidjan, Yopougon, avec 47,20% des suffrages exprimés.
Les électeurs de la plus grande commune de Yopougon sont désormais situés ou libérés de leur angoisse. Depuis deux jours, ils attendent impatiemment que la Commission électorale indépendante donne les résultats de l’élection des députés dans cette circonscription électorale de Yopougon.
Ce mardi 9 mars 2021, à 13h, le porte-parole de la Commission, Emile Ebrottié, délivre définitivement cette commune de la longue attente angoissante. Il annonce le vainqueur de cette élection législative, qui est d’autre que la liste conduite par Eds et Pdci-Rda, avec 47,20% pour 41 820 suffrages exprimés. Cette liste Eds est composé du fils de l’ancien président ivoirien, Michel Gbagbo, Georges Armand Ouégnin etc. Quant au Rhdp de la liste conduite par Gilbert Koné Kafana obtient 46,69 % des suffrages exprimés. La population électorale de Yopougon est estimée 489 866 dont 90 978 votants.
L’actuel maire de Yopougon et ministre de la République avait indiqué dans les journaux être en phase avec la population de Yopougon pour remporter cette élection. Il dira que les candidats à cette élection sont « des missionnaires du président Alassane Ouattara ». De l’autre côté, les Gbagbo ou rien appelés Gor ou Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds) ont clamé fort que ce bastion leur revenait de de droit, même si après plus dix ans d’absence à l’hémicycle ivoirien.
C’est désormais fait. Le ministre et ses autres colistiers Rhdp tombent les armes à la main, après cette élection législative à Yopougon. Yopougon de l’ex président Laurent Gbagbo revient de droit à ce parti, qui depuis des décennies a été le fief du parti rose. Ainsi, le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo peut maintenant dicter sa loi à l’Assemblée nationale et venir rencontrer ces habitants en leur donnant ce qui est bien pour eux, c’est-à-dire les lois prises dans cet hémicycle de Côte d’Ivoire.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»